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TACHKA CLIO L’USINE – ANCIENNE COMEDIE St Etienne

2024-05-28 à 18:30 TACHKA CLIO TACHKATachka est une artiste à la fois proche et singulière. Comme un souvenir d’enfance qui retrouve ses couleurs, un cerf-volant espiègle poussé par les vents de Scandinavie, d’où viennent en partie ses racines. Sa musique pourrait se situer au croisement de la liberté infiniment sensible de Björk et de la douceur polaire d’Agnès Obel. Entourée sur scène de ses synthétiseurs et de ses deux acolytes à la contrebasse et à la clarinette, elle y dévoile toute la richesse d’un monde hybride, organique et synthétique. Ses chansons ont cette saveur de poésie-à-facettes, que l’on redécouvre constamment en fonction des heures et des éclairages. Virez les meubles, poussez les murs : avec son troisième album, Tachka fait des figures, affirme ses luttes et ses talents… Surtout celui de surgir là où on ne l’attend pas. Artiste multi-instrumentiste, autrice, compositrice interprète, Tachka revient avec Faire des figures un troisième album composé de 12 titres. Ce nouvel opus intégralement en français, affirme une écriture plus personnelle et percutante déjà effleurée dans le disque précédent (VOLCAN - Octobre 2020). CLIOQuatre lettres proches de la Cléo d’Agnès Varda. Ça tombe bien pour celle qui a chanté « Éric Rohmer est mort » et dont les compositions auraient pu accompagner les films de la Nouvelle Vague, voire en remplacer certains dialogues...Depuis la révélation d’un premier album, Clio, en 2016, la confirmation de Déjà Venise (2019) et de L’amour hélas (2021) et comme d’autres autrices-compositrices avant elle, de Kate Bush à Tori Amos, Clio mène son travail d’écriture en solitaire, entre Paris et chez elle, dans ce qu’elle appelle son « atelier permanent de construction de chansons ». Ce qui n’empêche guère ses chansons de séduire un large public grâce à l’accessibilité du streaming, on écoute Clio à Bruxelles, Montréal, Mexico, Istanbul ou encore Santiago !Faussement légère, bénéficiant de l’immédiateté de la pop britannique cultivée par des Jane Birkin, Etienne Daho et autres Françoise Hardy, sa pop se déploie pleinement dans son quatrième album, Carambolages. Du nom d’un duo enregistré avec Alex Beaupain, avec qui elle partage une estime mutuelle, l’importance prêtée aux mots, la joie ressentie à faire (et à faire écouter) la musique, parfois avec une autre voix que la sienne.Clio déroule « la vie parallèle de l’écriture ». Et c’est drôlement beau.

NOOR SOLANN L’USINE – ANCIENNE COMEDIE St Etienne

2024-05-29 à 18:30 NOOR SOLANN FESTIVAL PAROLES ET MUSIQUESNOOR SOLANNSOLANNAvec sa voix à la douceur cristalline, Solann fascine, soigne et ensorcèle. Entre le coton et le jaillissement à vif, la pureté diamantaire et les turbulences, les courbes envoutantes et le lâcher-prise diffus, le contraste est follement chamboulant. Solann est une guerrière enveloppante, une dissidente magnétique. Qui s’embarque dans un périple mouvant au cœur même de la délicatesse. Contraste toujours sur un tempérament à la fois introverti et hyperactif, combustible et sensible. Prélude à une combinaison paroles et musique faite de langueurs frissonnantes, de tensions contenues, de bombes à retardement et d’explosions libératrices. Un espace où, chez elle, les apparences disparaissent et où ne demeurent que la vérité nue et l’abandon. Petit Corps, ballade valseuse à la beauté confondante sur son rapport à son anatomie, s’érige en pièce charnière pour comprendre qu’elle trimballe de profondes griffures. Qu’elle est animée de sensations antagonistes, qu’elle se trouve dans une impasse, qu’elle dresse un constat implacable, ni défaitiste, ni optimiste. La douceur cristalline de la voix irrigue ici la plupart des morceaux où Pomme, Barbara, Camélia Jordana et Aurora pourraient dialoguer ensemble joyeusement. Obsédante, Solann célèbre ainsi les noces de l’écriture majuscule et de la néo-folk éthérée. En grandes pompes.

NOCHKA HUGO BARRIOL L’USINE – ANCIENNE COMEDIE St Etienne

2024-05-30 à 18:30 NOCHKA HUGO BARRIOL FESTIVAL PAROLES ET MUSIQUESNOCHKALe monde est bien trop immense et vertigineux pour Nolwenn. À 22 ans, ses maux sont ceux de toute une génération : celle qui a grandi dans une planète en voie d’extinction, où l’on ne s’écoute plus penser ni vivre. Une génération qui voit les bombes sur Twitter comme dans les métros. Celle, aussi, que l’on condamne d’être déprimée. Sauf que Nolwenn, c’est aussi Nochka : une artiste de 22 ans née à Lyon - oui -, mais qui apprivoise son pessimisme pour en faire de la beauté. La planète qui s’étiole lui donne d’autant plus envie d’avancer, ses maux - et ceux des autres -, elle ne cherche qu’à en parler et les réseaux sociaux, elle les a domptés. Munie de son logiciel de musique et sa voix cristalline comme seules armes, Nochka fait tout, toute seule - génération déprimée et dépassée, mais génération débrouillarde. Comment faire, sinon comme ça ?« Seule et le coeur gris » Nochka écrit d’abord des vies qu’elle invente avant d’étouffer et d’avoir plutôt besoin de se libérer de ses poids, devenus trop lourds notamment après une phobie scolaire au lycée. Puis, comme s’il lui avait fallu du temps avant d’assumer son brouillard interne, chante d’abord les désolations musicales des autres. « Ceux qui rêvent » de Pomme, « L’Enfer » de Stromae... Nochka les redessine avec pour seul instrument ses harmonies. Elle prend aussi dans ses chansons de ses deux idoles : les ténèbres et les tourments de Billie Eilish mélangé à l’énergie de Rilès.HUGO BARRIOLCertains médias l’ont surnommé « le cendrillon de la musique » car l’histoire d’Hugo Barriol pourrait nous faire penser à un conte de fée.Tout commence l’ors d’un long voyage au bout du monde, en Australie. Après quelques mois à Sydney où Hugo ne trouve pas de travail, il s’en va jouer ses chansons dans le métro pour y gagner quelques sous. C’est là que naît l’idée d’aller jouer dans le métro Parisien. À son retour de voyage, Hugo y jouera 5 heures par jours, 5 jours par semaine, il gagnera le trophée du meilleur musicien du métro en 2015, mais ce n’est que quelques années plus tard, à la station Pigalle, qu’Hugo croise le chemin de la directrice du label Naïve, Marie Audigier, qui a alors un coup de cœur pour ses chansons ; il signe son 1er contrat en maison de disque. Fin 2017 Hugo arrête dé?nitivement le métro et sort un Ep avec le titre « On the road », écrit pendant son voyage en Australie, qui cumule aujourd’hui plus de 15millions de streams.Hugo part alors sur les routes, enchaîne les 1ère parties d’Alain Chamfort, Glen Hansard ou encore Gavin James. Plus tard cette année-là, Hugo rencontre le producteur Anglais, Ian Grimble (qui a travaillé avec Mumford and sons, Matt Corby, Daughter) pour produire son 1er album « Yellow ». Puis, un Ep en 2020 appelé « Hey love ». Sans le savoir et quelques semaines avant que la pandémie paralyse le monde, Hugo rentre à Paris et y restera, bloqué, con?né.« Glory days » fut la première chanson, composée pendant le con?nement « J’ai eu l’envie très forte d’écrire une chanson plus joyeuse, pleine de vie, comme pour réanimer ce monde qui s’était arrêté ». Le ton est alors donné, les nouvelles chansons seront plus grandes, plus fédératrices, comme un retour à la vie et l’envie de vivre fort. Hugo a aussi renoué avec son premier amour musical, la batterie et les percussions, pour leur donner une place centrale dans la composition de ces 4 nouvelles chansons pop folk, tout en gardant la douceur de sa guitare acoustique et de ses textes à ?eur de peau. Les mélodies célestes continuent de nous faire voyager avec cette voix, bel et bien unique.

ARTHUR FU BANDINI LESLIE MEDINA L’USINE – ANCIENNE COMEDIE St Etienne

2024-06-01 à 18:30 ARTHUR FU BANDINI LESLIE MEDINA FESTIVAL PAROLES ET MUSIQUESARTHUR FU BANDINISAMEDI 1ER JUINL’USINE – 18H30Entre rock, pop et chanson française, à la manière d’un Gainsbourg, ou à la croisée d'un Nino Ferrer, des Clash et de Suicide, Arthur Fu Bandini partage ses introspections et ouvre la porte des possibilités et des émotions.