La vaccination anti Covid AstraZeneca par les pharmaciens va connaître un démarrage progressif en Bretagne cette semaine. Cette campagne concerne 4 villes : Saint-Brieuc, Brest, Vannes et Rennes.

Depuis vendredi 5 mars, les pharmaciens sont autorisés à prescrire et administrer les vaccins anti-Covid auprès de toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans qui présentent des comorbidités et les personnes âgées de plus de 75 ans. En Bretagne, les premières vaccinations dans des pharmacies pilotes vont pourvoir démarrer dès le mardi 9 mars 2021.

En région, 840 pharmacies d’officine (sur 1 031) ayant déclaré une activité de vaccination sont habilitées à vacciner. Elles répondent aux exigences de formation (2044 pharmaciens formés) et de locaux (espaces adaptés).

Cette première semaine de lancement de la vaccination en pharmacie va concerner 20 pharmacies pilotes : 5 dans chacune des villes : Saint-Brieuc, Brest, Vannes et Rennes, représentant 450 vaccinations à effectuer.

Sur cette première semaine, ce sont les pharmaciens qui vont proposer à des personnes éligibles parmi leur clientèle, de se faire vacciner.

La semaine prochaine, le déploiement concernera toutes les pharmacies habilitées qui auront commandé leur dotation (20 doses) d’ici mercredi soir.
L’ouverture de la vaccination en officine permettra d’élargir la couverture vaccinale des personnes éligibles en proximité en complément des médecins.

En pratique

Les personnes concernées peuvent se rendre directement dans la pharmacie au plus proche de leur domicile pour prendre rendez-vous. Ils doivent se présenter avec leur carte vitale et carte d’identité.

Les personnes qui auront reçu une première dose bénéficieront de leur deuxième injection 9 à 12 semaines plus tard.

Perspective

Dans le cadre de la pandémie actuelle, les systèmes de santé du monde entier s’efforcent de faire face à la charge que représentent les hospitalisations et les admissions en soins intensifs dues à la COVID-19. La capacité d’un vaccin à assurer une protection contre les formes sévères de la maladie et son issue fatale est donc de la plus haute importance.

Un vaccin contre la COVID-19, qui soit capable de réduire la sévérité de la maladie, pourrait avoir un impact considérable sur l’évolution de la pandémie.1 Il se peut que ces vaccins soient à même de prévenir l’infection voire la transmission, ce qui permettra de mieux contrôler la maladie et d’ouvrir la voie à l’assouplissement des différentes mesures de restrictions non pharmaceutiques actuellement en vigueur dans de nombreux pays et régions, telles que la distanciation sociale et le port du masque.

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