Dans le cadre des Rencontres d’Histoire, quatre doctorant(e)s et docteur(e)s présenteront leurs thèses vendredi 22 mars à 17 h aux Champs libres. Leur challenge : l’expliquer en 20 minutes en essayant de vulgariser au maximum pour passionner un public peu familier des termes d’historiens. Aurore Caignet, docteure en études anglophones à Rennes 2, nous explique cette conférence un peu particulière.

Comment s’est formée la ville de Rennes entre 1420 et 1720 ? Comment se démine une ville ? Comment la ville de Manchester s’est-elle régénérée ? Toutes ces questions peuvent-elles trouver une réponse en 20 minutes ? C’est en tout cas le défi que se lancent Matthieu Le Boulch, Damien Petermann, Philippe Marion et Aurore Caignet à l’occasion des Rencontres d’Histoire, aux Champs Libres vendredi 22 mars à 17 h. « Je vais essayer de susciter la curiosité à propos de mon sujet et d’intéresser le plus grand monde », explique-t-elle.

Les Rencontres d'Histoire 2019

C’est là tout l’intérêt de cette conférence. Par rapport à une soutenance, le public n’est pas habitué aux termes scientifiques et aux détails historiques. Il va donc falloir simplifier pour mieux se faire comprendre. « Je ne vais pas m’attarder sur certains aspects de ma thèse pour ne pas perdre mon auditoire », avance Aurore Caignet qui expliquera sa thèse intitulée « Représenter, réinterpréter et réimaginer le patrimoine industriel : La promotion du renouveau de la ville postindustrielle du Nord de l’Angleterre (1970-2010) » . « J’ai vécu trois ans à Manchester. La présence de bâtiments hérités de la révolution industrielle m’a donné envie d’explorer le thème du patrimoine industriel. C’est une ville en perpétuel changement. Ma thèse s’intéresse à la place accordée à ce type de patrimoine dans la ville et dans l’image de celle-ci ». Vous avez 20 minutes.

À force d’expliquer mon travail à ma famille, j’ai fini par apprendre à vulgariser

Dans le même ordre d’idée, il existe un concours qui consiste à résumer sa thèse en 180 secondes. « C’est un sacré défi », avance Aurore, « 20 minutes c’est déjà assez complexe ». Cette conférence va lui permettre de s’essayer à une expérience supplémentaire. « C’est un atout dans un CV de participer à cet exercice de vulgarisation scientifique ». Elle espère à l’avenir obtenir une place en tant qu’enseignante-chercheuse. « Cela permet aussi de donner de la visibilité à ma thèse et au labo Anglophonie : Communautés, Écritures (ACE) au sein duquel je mène mes recherches ».

Ma thèse en 20 minutes
Aurore Caignet présentera sa thèse soutenue en novembre dernier

Les Rencontres d’histoire – Ma thèse en 20 minutes.

Vendredi 22 mars, 17h, les Champs libres, musée de Bretagne, 10, cours des Alliés, Rennes. Gratuit. Contact : 02 23 40 66 00.

Programme :
Matthieu Le Boulch (Rennes 2) : « Rennes, fabrique et forme de la ville (1420-1720) »,
Damien Petermann (Lyon 2) : « La ville au miroir des guides de voyage (Lyon, 19e-20e siècles) »,
Philippe Marion (Rennes 2) : « Villes libérées, villes déminées ? »
Aurore Caignet (Rennes 2) : « Patrimoine industriel et régénération urbaine : la réinvention de Manchester ».

En cliquant ici retrouvez la présentation de cette édition des Rencontres d’Histoire par Florian Mazel, enseignant-chercheur à Rennes 2 et programmateur de l’événement.

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