Après Burn-out, Patricia Martel revient avec Tant qu’il y aura des vaches. Une jeune journaliste qui habite Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) se fait larguer. Sans savoir pourquoi, elle s’éloigne de son entourage familier, devenu soudainement triste, et se passionne pour l’étude des vaches. Commence un délire vachesque où l’héroïne entreprend des parallèles un peu vaches entre la condition bovine et celle de l’humanité. Un roman amusant qui vous entraine davantage du côté de la comédie engagée-déjantée que de Règles pour un parc humain.

Patricia Martel
Patricia Martel

Par quels détours êtes-vous arrivée à l’écriture ?

Patricia Martel – Je ne sais pas bien. Sans doute que le tournant s’est précisé à l’âge de 18 ans. Alors que je rentrais en première année de médecine à Rennes on m’a diagnostiqué un cancer. J’ai passé une partie de cette année à l’hôpital, et surtout à me demander quel sens j’allais bien pouvoir donner aux années à venir (sans savoir s’il en resterait une, deux ou 70). Commencer sa vie en en voyant déjà le bout, ça donne un drôle de rapport au monde et aux autres ; un sentiment de décalage. J’ai ressenti le besoin d’écrire certainement pour rendre compte de ce décalage là. 

Votre personnage principale habite à Montfort-sur-Meu ? Est-ce aussi votre cas ou est-ce le charme du meuh ?

Patricia Martel – Je vis aujourd’hui dans le Sud-Ouest à Seignosse. Je suis bretonne d’origine et passais beaucoup de week-end à la ferme dans ma famille dans des petits villages du centre Bretagne où passe le Meu. J’essayais d’y faire des ricochets. Et puis Meu, effectivement ça allait bien avec les vaches.

Auriez-vous pu titrer votre roman : le journal de Briget Meuh ou Patrica Vache ?

Patricia Martel – Non, pas trop…Certes ce sont les états d’âmes d’une jeune femme qui s’est faite larguée, mais je ne voudrais pas égarer les éventuels lectectrices/lecteurs, il ne s’agit pas d’un livre de romance, ni d’une comédie sentimentale. Ce que je souhaitais avant tout, c’était tenter une réflexion sur la société dans laquelle nous évoluons, comme ça avait été le cas dans mon premier roman Burn out, mais que cela reste quand même léger à lire et sur un mode humoristique. 

Quelle pourrait être la suite ? J’avais 20 ans dans les ovins ? Attraction animale en Ille-et-Vilaine ? Adour vache ? La ferme, les animaux ?

Patricia Martel – Non pour la suite, je risque fortement de délaisser les animaux à 4 pattes…Et cette suite reste encore à écrire. 

Patricia Martel

TANT QU’IL Y AURA DES VACHES
PATRICIA MARTEL

Éditeur : Jacques Flament

Collection / Série : ambre

Parution : octobre 2021

Prix de vente au public (TTC) : 15 €

190 pages ; 20 x 13 cm ; broché

ISBN 978-2-36336-496-8

EAN 9782363364968

Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il a créé en 2011 le magazine Unidivers dont il dirige la rédaction.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici