Vous avez rêvé de mode, de déco toujours dans l’air du temps… Pas évident de dénicher la perle rare. Et surtout à prix doux. À prix tout doux. Eh bien c’est chose faite avec Les Petites chanceuses, la boutique en ligne qui monte, qui monte… Et qui va faire bien des heureux. L’affaire a pris du temps, de l’énergie et surtout a été pensée longuement en amont afin de satisfaire les clients, qu’ils soient acheteurs ou vendeurs. Ô Les petites chanceuses (et prochainement les petits chanceux) qui peuvent depuis le printemps se rendre dans cette caverne aux trésors

LES PETITES CHANCEUSES

Et si sa créatrice, fondatrice nous en disait un peu plus… Rencontre au retour de la plage avec Juliette BELET, quadra nantaise, maman de deux grands enfants, active, sportive, au sourire bronzé qui s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale, forte d’une expérience de 25 ans dans la vente. La belle nourrit la volonté de donner une deuxième chance aux fringues trop nombreuses qui encombrent les placards tout autant que de lancer via Les Petites chanceuses de nouveaux créateurs qui brillent par leur talent en matière de bijoux fantaisie et déco tendance.

LES PETITES CHANCEUSES

Quand Juliette BELET se confie discrètement : « J’avais envie d’apprendre un nouveau métier. Cette aventure digitale est captivante et nous entraîne à envisager les choses sous d’autres angles. La communication est assez facile. Je souhaitais aussi diversifier mes activités, quitter une espèce de routine qui s’installe malgré nous avec le temps. » Juliette est bien dans son époque, une chef d’entreprise 3.0, plutôt à l’aise dans ses baskets, une femme du XXIe siècle, émancipée, qui va de l’avant et toujours tournée vers les autres.

LES PETITES CHANCEUSES

Christophe MARIS : Comment est née l’aventure des Petites Chanceuses ?

Juliette BELET : Avec ma sœur Agathe, aujourd’hui à la tête de l’entreprise de déco, Monsieur et Madame TAL, nous organisions des ventes à domicile (bijoux & objets déco), les clientes et clients étaient satisfaits, ce fut vite un succès. Forte de cela, Agathe a monté son entreprise et ouvert une boutique à Bouguenais Les Couëts (La boîte à sardines) et moi, je me suis surprise à envisager de créer ma propre boîte. Après 4/5 ans de réflexion, je me suis dit que mettre en relation des vendeurs et des acheteurs serait une bonne idée, même si je sais pertinemment qu’il existe certains sites qui s’y emploient. Mais ils sont moins ciblés que Les Petites chanceuses, ils sont souvent devenus trop gros, pas assez sélectifs, tout le monde s’y perd. Et puis je nourrissais un souhait capital : la mise en avant des créateurs, redonner toute son importance aux petits artisans qui savent faire preuve d’ingéniosité et de goût. Et surprendre… Toujours surprendre ! Et puis si les choses se développent comme je le souhaite et j’y travaille, je m’investirai totalement dans cette aventure d’indépendante…

CM : Quel est le principe exact des Petites Chanceuses au-delà même du simple lien entre des gens qui vont trouver un intérêt soit dans la revente de vêtements ou d’articles de déco comme ceux qui vont acquérir « la » ou « les » pièces recherchées depuis un moment voir celle(s) qui les surprendra (ont) ?

JB : Avant tout travailler à satisfaire les deux parties en présence : vendeurs comme acheteurs. Je souhaite sincèrement que les gens « commercent au sens noble du terme » (même si la notion de flux financier existe) des articles qui sortent un peu de l’ordinaire. On connaît les formes d’achat d’aujourd’hui : l’achat traditionnel obligatoire, l’achat coup de cœur et l’achat compulsif. Moi mon Graal c’est la pièce unique, celle qu’on cherche depuis longtemps, mais qu’on ne trouve pas nécessairement autour de soi. C’est aussi la possibilité de vider ses armoires en permettant à d’autres accéder à de jolies pièces sans dépenser des folies. Les modes de consommation changent, évoluent. Mes propres enfants ne veulent plus de la société de consommation que leurs aînés ont connue. Ils veulent simplement du sur-mesure, dans un souci d’économie, mais également avec un regard sur la planète, sur la façon dont les choses sont fabriquées, où elles ont été fabriquées. Au final, ils sont sensés et raisonnables. Et j’adopte cette philosophie. On peut rendre service en cédant ses fringues, sa déco à d’autres personnes. Et puis il y a tant de créateurs qu’on ignore, que je me sens le devoir de les mettre en avant, avec mes modestes moyens, Les Petites Chanceuses.

CM : Concrètement, quel est le principe de base des Petites Chanceuses, quand on est un internaute balbutiant ?

JB : Très simple en réalité. Chacun s’inscrit via le formulaire présent sur le site, comme vendeur, comme acheteur. Ensuite les personnes se baladent de visuels en visuels selon les catégories proposées puis elles remplissent leur panier, valident et s’acquittent de la somme demandée en toute sécurité. Quelques jours après, elles reçoivent leur(s) article(s) à domicile. En cas de souci quelconque, elles peuvent bien sûr retourner leur(s) achat(s).

CM : Qui joue le rôle de modérateur tant pour les articles en vente, qu’en cas de soucis ?

JB : Cela relève tant de ma responsabilité que de mes compétences.

CM : Quelle est la cible des Petites Chanceuses? Qui est réellement concerné ?

JB : Après des analyses assez poussées en matière de ventes, surtout par rapport aux lignes vêtements et des études de prix, on peut penser avec une certitude relative par prudence que Les Petites chanceuses s’adressent à une clientèle qui s’étend de 25 à 50 ans, entre vêtements, bijoux et décoration. Le panier est aux alentours de 20/25 euros. Les motivations sont diverses tant en termes de ventes que d’achats : vider les trop-pleins, servir aux autres et cette thématique en plein boum : s’affranchir de l’achat neuf obligatoire !

CM : Alors Juliette toujours concrètement, comment on vend, comment on achète rapidement ?

JB : Pour les achats c’est comme expliqué ci-dessus. Pour les vendeurs : on crée son compte. On photographie ses articles et on ajoute toutes les caractéristiques s’y rapportant : taille, couleur, matière, le nom du produit et le prix demandé. Simple non ?

CM : Quel est votre regard sur la qualité des articles qui circulent sur le site des Petites Chanceuses ?

JB : Validation de chaque article. Exigence quant à l’état. Tout doit être en très bon état sans quoi c’est un refus catégorique. On ne peut se permettre le moindre écart. Les acheteurs veulent des articles irréprochables. Je suis intransigeante quant à l’esprit à savoir : il faut que les articles soient dans la tendance du moment, actuels. En ce qui concerne les créations proposées par les artisans, je favorise le circuit court et veille bien naturellement à une fabrication en France. C’est une attitude responsable, il me semble.

CM : Et le style ? Qui s’occupe du style ou du stylisme ?

JB : Je travaille au ressenti et tente de cerner la personnalité de chacun. J’écoute, je lis, je discute et travaille sur les centres d’intérêt des uns des autres afin de faire des propositions d’articles qui répondent aux attentes des clientes. Je sélectionne toutes les propositions de ventes que je reçois et je chine également à l’extérieur.

CM : Quelles sont les prochaines étapes des Petites Chanceuses ?

JB : Que chacune et chacun, qu’elle ou il soit acheteur(euse) ou vendeur(euse), puissent trouver un équilibre entre une boutique traditionnelle physique et le commerce en ligne. Mais aussi proposer de plus en plus de produits d’exception. Et puis mon Graal comme je vous l’indiquais : donner la place qu’ils méritent aux créateurs. Viendra dans la foulée la mise en place d’une ligne « homme » en complément des femmes et enfants actuellement disponible pour les vêtements. Je sais déjà que ces messieurs sont déjà nombreux à s’intéresser aux Petites Chanceuses. Et des projets en cours de développement : proposition de produits de beauté et hygiène, épicerie fine… C’est passionnant…

CM : Des surprises nous attendent toutes et tous probablement non ? Bientôt la rentrée et Noël n’est pas si loin…

JB : Je n’en dévoile pas trop, mais je peux déjà vous dire que 5 nouveaux créateurs vont venir rejoindre le site en septembre, essentiellement dans le domaine de la création textile avec de très jolies pièces. (Linge de maison, sacs à main, pochettes…) Suivez bien l’évolution des Petites Chanceuses sur le site, sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram et vous ne serez pas déçu(e)s.

Les petites chanceuses. Neufs ou d’occasion, trouvez votre bonheur parmi des centaines d’articles, l’objet déco qui révolutionnera votre intérieur, la robe stylée pour votre prochaine soirée.

Les bijoux sont de 59 lubies, voir le site ici.

Les autres photos sont de Juliette et Ariane, créatrices du site des petites chanceuses.

Christophe Maris
Christophe Maris est journaliste et écrivain, agrégé de Lettres modernes. Il collabore à plusieurs émissions de TV et radio et conçoit des magazines pour l'enseignement où il a oeuvré une quinzaine d'années en qualité de professeur de lettres, d'histoire et de communication.

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