Depuis quelques jours, une vague d’arnaques d’une ampleur inquiétante frappe des milliers de Français. Un SMS, prétendument envoyé par Doctolib, circule à grande vitesse. Derrière une apparence sérieuse, ce message est en réalité une tentative de vol de vos coordonnées bancaires.
Le procédé est redoutable : le SMS vous invite à cliquer sur un lien frauduleux, souvent sous prétexte de confirmer un rendez-vous médical ou de bénéficier d’un remboursement. Mais attention : le site vers lequel vous êtes redirigé n’est pas celui de Doctolib ! Il s’agit d’un faux site, parfaitement imité, conçu pour aspirer vos informations personnelles et bancaires.
« Un site sérieux ne renvoie jamais vers une adresse obscure »
En ouvrant ce lien, en saisissant vos coordonnées ou simplement en validant certaines informations, vous risquez de perdre le contrôle de vos comptes bancaires. Les escrocs sont capables, en quelques minutes seulement, de vider votre compte ou de réaliser des achats frauduleux à votre nom.
Voici comment reconnaître l’arnaque :
- Un SMS prétendant venir de Doctolib, souvent alarmant ou alléchant (remboursement, rendez-vous urgent, etc.)
- Un lien qui semble douteux ou légèrement différent du véritable site de Doctolib
- Une demande inhabituelle de saisir vos données bancaires ou personnelles sensibles
Que faire si vous recevez ce SMS ?
- NE CLIQUEZ PAS sur le lien.
- NE RÉPONDEZ PAS au message.
- Signalez-le immédiatement via la plateforme officielle de lutte contre le phishing : « Signal Spam ».
- Supprimez-le de votre téléphone pour éviter toute tentation.
Ce qu’il faut retenir :
Doctolib n’envoie jamais de SMS demandant vos coordonnées bancaires. Si vous avez le moindre doute, passez directement par l’application officielle ou connectez-vous manuellement via votre navigateur, sans cliquer sur les liens reçus.
La vigilance est votre meilleure arme. Ne sous-estimez jamais la ruse des fraudeurs : un simple clic peut suffire à vous coûter cher. Soyez sur vos gardes, et parlez-en autour de vous pour protéger vos proches !
