Thomas Le Corre est bien connu du monde musical rennais. Demain sort son second album, intitulé Finished, chez le label rennais In my bed. Présentation.

thomas lecorre album

Arrivé de Brest en 1994, direction la Fac de Rennes 2, Thomas Le Corre a oeuvré ensuite 8 ans au Jardin moderne avant de rejoindre le conservatoire de Rennes. Sa pratique continue de la guitare et des cordes pincées l’a conduit à sortir 4 albums avec le groupe Moller Plesset et à collaborer avec sa sœur l’artiste Mistress bomb H puis avec l’artiste Nylso pour un premier cd accompagné d’un livret dessiné.

Son second album, intitulé Finished, sort chez le label rennais In my bed. 12 titres au service d’une musique visuelle qui narre des impressions. Une posture minimaliste avec de subtiles variations d’intensité et de ton. On sent en arrière-plan les influences du blues et l’école de guitare sud américaine – Heitor Villa-Lobos, Carlos Gardel, Piazzola. Mais la musique d’Afrique de l’Ouest (Thomas Lecorre a vécu de 13 à 15 ans au Gabon) n’est pas en reste dans les arpèges : tant au plan du ressenti rythmique, chaloupe bancale qui retombe sur se pattes. Comme disait le capitaine Beef Heart : »mieux vaut bien mal jouer de la guitare que mal bien jouer ». De fait, l’ensemble est bien ficelé et métronomé.

thomas le corre
Thomas Le Corre

« J’ai mis 5 ans à élaborer les morceaux mais je ne sais pas comment les jouer. Quand tu es solo, tu joues jamais pareil. Je n’ai arrivé à figer l’amorce que lorsque j’ai su que j’allais enregistrer à La Chapelle du conservatoire. Tout s’est figé, clarifié. L’ensemble fit voyager l’auditeur à travers différent timbres de guitare. D’où une diversité dans la cohérence. C’est une musique qui ne te prend pas en otage ; tu peux m’être dans ton lit ou dans ta cuisine, cet une musique à interpréter. »

thomas le corre

Reste un fond mélancolique à la Erik Satie, une tristesse tranquille, automnale et aérienne.
Les ambitions de Thomas Lecorre : bien sûr, vendre des disques mais, avant tout jouer. Que ce soit des projets rock ou électroniques.

A noter que ce bel objet doit sa pochette au trait alerte de l’exubérante et délicieuse Eve Le Trévédic qui porte haut et fort le métier de costumière sur la place théâtrale rennaise.

Sortie en vinyle le 29 juin 2019 à l’occasion d’un concert au conservatoire de Rennes à 20h. Tarif : 5 euros concert et 15 euros avec le vinyle.

 

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Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il a créé en 2011 le magazine Unidivers dont il dirige la rédaction.

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