Au G20 à Cannes les 3 et 4 novembre dernier, la Taxe sur les transactions financières (TTF) a survécu à l’agenda malgré la monopolisation par la crise grecque et la crise de l’Euro. Des avancées encourageantes ont même été obtenues, malgré la résistance de plusieurs pays hostiles.

D’une part, une coalition de pays pionniers pour la Taxe comprenant la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine, le Brésil et l’Afrique du Sud a bel et bien vu le jour lors de ce G20. D’autre part, les États-Unis qui s’opposaient farouchement jusqu’à présent à la Taxe Robin des Bois tolèrent sa mise en place par d’autres pays. Nicolas Sarkozy lui-même a mentionné, lors de son discours de clôture, les fortes attentes des ONG et de l’opinion pour que ce sommet fasse enfin passer les peuples avant la finance. Il a cité à titre d’illustration, l’impact de la campagne pour la « Taxe Robin des Bois » sur le G20 de Cannes, laquelle a réuni plus de 500 000 signatures dans le monde.

Comme le laissait penser le revirement de position de la Commission européenne en juin dernier, ces déclarations et prises de position étaient encore inimaginables il y a quelques mois. Une TTF nationale est à deux doigts de voir le jour en France ! Sa mise en place à l’échelon européen constituerait un fonds d’aide capital pour les plus pauvres de la planète. Cette taxe est plus que jamais nécessaire, afin de mieux réguler la finance mondiale et de lever les sommes indispensables aux grands défis mondiaux.

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