Unidivers désirait commencer l’année par un petit mot gentil et… « n’égratigner » personne. Mais voilà, le spectacle pyrotechnique de la ville de Rennes mérite que l’on fasse encore feu de tout bois… Prévu le 31 décembre au soir, il a été vu par des centaines de personnes sauf par nous. Le journaliste d’Unidivers n’a pas réussi à accéder sur la place de la Haute-Ville. Heureusement, il a dansé toute la nuit au Liberté pour se consoler.

 

Pas de chance pour la municipalité rennaise, elle cumule les déboires en cette fin d’année 2011. Les illuminations de Noël font un flop (voir nos articles) et le feu d’artifice a créé bien des frustrations. A grand renfort de placards publicitaires dans la capitale bretonne, cette dernière manifestation gratuite devait attirer des centaines de Rennais. La mission est accomplie…Mais au-delà des espérances. « Il y avait trop de monde, » peste une mère de famille, avec ses trois bambins. « J’ai été obligée de rebrousser chemin. Car j’ai eu peur pour mes enfants.»

A 23 h 30, il était quasi impossible de pénétrer place de la mairie où plus d’un millier de spectateurs étaient déjà massés devant la mairie et assistaient aux premiers tirs. « J’avais pris mes précautions, » reconnait un chanceux, Pierre. « L’année dernière, je n’avais rien vu. Cette année, je suis arrivé une heure avant pour apercevoir quelque chose. » Pour les retardataires, il fallait jouer du coude …ou tout simplement abandonner la partie. « Je suis revenu sur mes pas, » confie un troisième noctambule rennais. « Ce sera pour une autre fois. »

Aux abords du spectacle, les commentaires allaient bon train. « C’est quand même joli par-dessus les immeubles, » ironisait une jeune femme. « Tiens, regarde, disait un autre en vadrouille sur la place de la République, il y a une belle rouge qui resplendit dans la fenêtre de l’immeuble. » Bien que les malchanceux prenaient la chose avec philosophie, Unidivers s’interroge tout de même sur l’opportunité d’un tel spectacle dans un lieu si étroit…il est aisé de comprendre que la municipalité veuille faire un coup de « com » sur la façade sa propre mairie et ainsi gagner en visibilité. Mais comme chacun sait, un feu d’artifice a besoin d’espace pour être apprécié à sa juste valeur.

Sécurité, quand tu nous tiens…

Non loin de la place de la mairie, un père de famille, refoulé derrière les barrières de la rue de Coëtquen barrant l’accès, expliquait à sa fillette. « Tu sais, lui disait-il, on fait bien de partir. Ce n’est pas très sérieux en terme de sécurité. » A première vue, il était facile d’accréditer sa thèse. Mais convenons-le, la ville avait bien fait les choses. En cas de mouvement de foules, il était possible d’évacuer les gens vers des rues vides de monde. On n’a toutefois pas testé le dispositif en grandeur de nature…Unidivers a juste testé le vocabulaire des gros bras qui empêchaient les gens de passer aux abords de l’Hôtel de ville. « Il faut un décret du maire. » Une accréditation aurait été préférable, Monsieur Delaveau n’étant pas encore au gouvernement…

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