Laissez parler les p’tits papiers

La croisade contre les mégots, certes oui, pourquoi pas. Mais la croisade contre les papiers jetés au sol, sous les abris de bus, çà non. (Sacrée République, les arrêts de bus sont à l’image de notre lente agonie). Encore de l’impunité ?! Toutes les semaines avec Dora l’Exploratrice, découvre de nouveaux mots… Moi, mon mot de la semaine, c’est impunité. On roule à vélo sur les trottoirs, on marche « à pied » sur les routes, on se stationne en double file (si possible avec un gros 4X4=16) sur les passages piétons, les re-trottoirs (car redondance dans le texte sinon) et le rouge (pas le vin) on ne connaît pas – seule Jeanne Mas en connaît surement la signification (mais si, voyons, un de ses tubes…). Les papiers de burger, les emballages de kebab, de barres chocolatées, de toutes ces bonnes choses (avec du gluten, que je vais devoir oublier…) qui se jettent si facilement dans une poubelle finissent par terre. Quand je pense qu’en Allemagne, je me suis fait tirer les oreilles par une vieille dame car mon ticket de caisse s’était envolé et qu’il allait faire de la pollution si je ne le ramassais pas ! (Mes capacités en allemand restent simples mais permettent la survie, bitte ein bit.) Et bon, ici, on nous sensibilise sur le mégot, mais pas sur le reste. En même temps la campagne « ne jetez pas vos ordures partout » ne marche toujours pas… Allez voir la zone devant le théâtre de la Parcheminerie ou le container à verre derrière le Vieux Saint Étienne ou, encore, simplement faîtes une marche dominicale dans le centre de Rennes en prenant la carte des « places to jeter tes ordures ». Pourtant il y a des poubelles un peu partout en ville ? Crotte, zut, faudrait penser à les enlever et rendre ainsi au piéton son espace ! Comme elles ne semblent pas servir beaucoup (sauf pour le feu, des samedis de nuits d’ivresses), à la place qu’elles occupent, mettons des arbres… Ah bah non, la mairie les coupe : c’est plus vert, écolo et ça fait du bois de chauffage pour la centrale de Villejean ? Faut comprendre, une ville trop propre risque d’attirer les convoitises. Et les gestes citoyens, c’est relou et ça prend du temps dans mon planning alors que je file à la salle de sport (allongé sur le canapé avec ma « box » électro-stimulante en mode chips devant les cht’is à Ibiza)…

Guenilles et chiffons pour les garçons

Petite ritournelle enfantine où… on mariait les filles avec un bout de guenille et les garçons avec un bout de chiffon… Et bien ce temps est révolu. Maintenant les filles devenues femmes ont des boutiques avec de jolis vêtements, à tous les prix, de toutes formes et de toutes les couleurs. Et les garçons dans cette histoire ? Et bien une fois devenus des hommes, ils ont hérité des guenilles et des chiffons. Bon, je suis un peu dans l’exagération, mais bah eh oh!, je ne porte pas des costumes tous les jours…quoique… c’est tendance pour descendre les poubelles, même si je ne me trouve pas très Italian touch. Eh oui, les fringues genre jeans troués, et mal coupés, bof bof… Les lunettes cannoises que l’on trouve dans ces shops sont plus chères que les vêtements… et je n’ai pas la Fiat ou l’Alfa qui va avec. Je vais faire une pancarte, après m’être inscrit dans un syndicat, et j’irais manifester et saccager des boutiques… en toute impunité ! Enfin je ne suis pas certain d’avoir compris l’actualité, mais, sous couvert de parité et d’égalité homme-femme  femme-homme, çà devrait passer ? Ou alors je ressors un kilt, et je porte des jupettes (j’en rêve). Et après tout, je suis surement sexy dans la ligne de vêtements de Lana Del Rey… de chez H and Momo ? Non ?
En lutte pour une parité paritaire égalitaire des boutiques pour hommes.

 

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