Depuis 1991, l’Asso Chlorofilm programme un ou deux films Art et Essai par semaine au cinéma municipal La Bobine de Quimperlé. Les séances, ouvertes à tous, ont lieu les jeudi 20h30, le vendredi 18h, le dimanche 17h30 , le lundi à 20h30. Jeudi 11 novembre, Chlorofilm  fête son  anniversaire (30 ans !) et le cinéma en proposant un film jeune public, deux films cultes et, en avant première, le dernier film de Pedro Almodovar, MADRES PARALELAS.

Matin : à 11h , film destiné au jeune Jeune Public ( et aux adultes ! )

AÉLIA ,LA SOURIS DES MOISSONS de Jean-Yves Collet, 2020, 52mn ( Tarif : 2,50€ )

Les aventures extraordinaires d’Aélia, une adorable femelle souris des moissons. Le plus petit rongeur d’Europe, capturé un beau matin dans son marais de roseaux de Kervijen, en Bretagne, au bord de l’Océan Atlantique. Elle va alors rejoindre pendant près de deux mois un élevage luxueux, destiné à reproduire et à protéger l’espèce, avant d’être libérée dans une prairie en agriculture biologique. À l’échelle du minuscule, un conte animalier écologique et humoristique.

Après-midi : 2 films autour du thème Cinéma et Villes présentés par Hervé Bougon, ( programmateur de Festivals de cinéma et spécialiste du cinéma Américain …)

14h30 DO THE RIGHT THING de Spike Lee (USA, 1989, 2H) 4€ l’entrée

À Brooklyn, c’est littéralement le jour le plus chaud de l’année. Mookie, un jeune afro-américain, est livreur à la pizzeria du quartier, tenue par Sal et ses deux fils, d’origine italienne. Chacun vaque à ses occupations, mais la chaleur estivale va bientôt cristalliser les tensions raciales.

La projection de ce film culte sera suivie d’une unalyse filmique et un échange avec Hervé Bougon ( programmateur de Festivals de cinéma et spécialiste du cinéma Américain …)

18h: IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar-Wai en version restaurée (Chine, 2000, 1h38 , ); 4€ l’entrée .

Film présenté par Hervé Bougon

Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus et développent eux aussi une liaison…

Soirée : à 20h45 en avant-première :

MADRES PARALELAS de Pedro Almodovar (Espagne, 2021, 2h) 4€ l’entrée

Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d’hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d’âge mûr, n’a aucun regret et durant les heures qui précèdent l’accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu’elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l’hôpital.

Avec Penélope Cruz, Milena Smit, Aitana Sánchez-Gijón

Vendredi 12 novembre à 18h et lundi 15 novembre à 20h30 :

FREDA Drame de Gessica Geneus ; Mexicain ; 1h29.Présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021
Freda habite avec sa mère et sa soeur dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face aux défis du quotidien en Haïti, chacune se demande s’il faut partir ou rester. Freda veut croire en l’avenir de son pays.La critique : Ce premier film évoque le quotidien de Port-au-Prince à travers le magnifique portrait d’une jeune fille. Le Point

Freda fait de l’expérience des femmes une expérience autre, un périple, un motif de ralliement qui, dans la dernière partie du film, après une disparition mystérieuse, et dans l’étreinte réconciliatrice entre une mère et sa fille, trouve sa plus vibrante incarnation. Les Inrockuptibles

Réalisé en seulement un an, depuis l’ébauche du scénario jusqu’à son tournage, Freda réussit le pari de regarder « Haïti en face » comme Gessica Généus aime à définir sa démarche, dans sa complexité, sa force et sa beauté. Marianne

Dimanche 14 novembre 17h30 :

THE FRENCH DISPATCH

Comédie de Wes Anderson

Etats Unis, 2021 1 h 48 min, VOST

The French Dispatch met en scène un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du 20e siècle.

Le réalisateur (et scénariste) : Wes Anderson n’a suivi aucun cours de cinéma: c’est parallèlement à ses études de philosophie qu’il apprend de façon autonome les ficelles du cinéma en tournant des court-métrages avec une caméra super 8. Il rencontre durant ses années d’études celui qui l’accompagne depuis ses débuts : Owen Wilson. Ensemble, ils imaginent un premier court, Bottle Rocket, en 1994, qui obtient des financements au Festival de Sundance pour devenir un long métrage. C’est le début d’une longue série de films toujours dans un style très particulier où des histoires rocambolesques sont animées par une esthétique et des jeux de caméra toujours très soigné.

La critique : « Un Wes Anderson qui reste égal à l’inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l’esthétique (comme toujours) brillante de son auteur.» SENS CRITIQUE

À l’heure du numérique et de la méfiance généralisée envers les médias, qui ont gravement écorné le prestige des journalistes, ce long métrage redonne donc justice et grandeur à ce métier. ABUS DE Ciné

Dimanche 14 novembre 17h30:

THE FRENCH DISPATCH

Comédie de Wes Anderson

États Unis, 2021 1 h 48 min, VOST

The French Dispatch met en scène un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du 20e siècle.

Le réalisateur (et scénariste) : Wes Anderson n’a suivi aucun cours de cinéma: c’est parallèlement à ses études de philosophie qu’il apprend de façon autonome les ficelles du cinéma en tournant des court-métrages avec une caméra super 8. Il rencontre durant ses années d’études celui qui l’accompagne depuis ses débuts : Owen Wilson. Ensemble, ils imaginent un premier court, Bottle Rocket, en 1994, qui obtient des financements au Festival de Sundance pour devenir un long métrage. C’est le début d’une longue série de films toujours dans un style très particulier où des histoires rocambolesques sont animées par une esthétique et des jeux de caméra toujours très soigné.

La critique : « Un Wes Anderson qui reste égal à l’inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l’esthétique (comme toujours) brillante de son auteur.» SENS CRITIQUE

Semaine du 17/11

Jeudi 18 novembre 20h30:

IL VARCO

Historique, Guerre, Documentaire de Federico Ferrone, Michele Manzolini

1h15; Italie ; 2021.

En 1941, un soldat italien part pour le front russe. L’armée fasciste est alliée avec les allemands et la victoire semble promise. Contrairement à ses jeunes compagnons enthousiastes le soldat, qui a déjà connu les conflits armés d’Afrique, redoute ce voyage. Le train chemine vers l’Ukraine et l’hiver arrive en même temps que grandit l’inquiétude. Le désir le plus fort n’est plus celui de la victoire mais d’un lit bien chaud, d’un repas et du retour au foyer. Frappées par les vents, les steppes semblent être habitées par des fantômes et le soldat nous emporte avec lui dans sa nostalgie.

La critique : Entre documentaire et fiction, une envoûtante évocation de l’Italie fasciste, aux images somptueuses et au propos pénétrant. Les Fiches du Cinéma

Original, fort, inattendu, un film qui marque. Le Nouvel Observateur

Vendredi 19 novembre 18h et dimanche 21 novembre 20h30 :

LES OLYMPIADES

Comédie, romance de Jacques Audiard

France; 2021; 1h 45min. Scénario de Jacques Audiard, Céline Sciamma et Léa Mysius

Paris 13e, quartier des Olympiades. Emilie rencontre Camille qui est attiré par Nora qui elle-même croise le chemin de Amber. Trois filles et un garçon. Ils sont amis, parfois amants, souvent les deux.

Le réalisateur : Jacques Audiard est l’un des réalisateurs les plus primés du cinéma français. Après avoir fait ses premiers pas en 1994 à la Semaine de la Critique avec Regarde les hommes tomber, il est couronné du Prix du scénario pour Un héros très discret, en 1996. Il reçoit le Grand Prix en 2009 pour Un Prophète et la Palme d’or pour Dheepan en 2015. Son neuvième long métrage Les olympiades dresse le portrait d’une jeunesse française bouillonnante

La critique « Dans une élégant noir et blanc, une belle comédie romantique et de mœurs portée par quatre acteurs qui nous transportent dans le souffle de leurs élans fougueux» Le Bleu du miroir

« Jacques Audiard capte idéalement la vibration du présent dans ce récit à la fois ludique et émouvant sur les sentiments et attirances à géométrie variable » cineuropa

Lundi 22 NOVEMBRE 20h30 – avant-première

LOS LOBOS

Drame de Samuel Kishi Leopo

1h35; mexique

Max, 8 ans et Leo, 5 ans quittent le Mexique pour les Etats-Unis avec leur mère Lucia à la recherche d’une meilleure vie. Ils passent leurs journées à l’intérieur d’un petit appartement en attendant le retour de leur mère qui travaille sans relâche. Lucia leur fait la promesse de les emmener à Disneyland, rêve auquel ils s’accrochent durant leurs longues journées de solitude.

La critique : Los lobos parle d’un sujet dur, difficile et brûlant d’actualité : l’immigration et ses vicissitudes vues à hauteur d’enfant. Cependant, malgré la dureté du sujet, le film de Samuel Kishi est aussi plein d’humour, de poésie et de tendresse ( J-MAG , Berlinale de Berlin 2020 )

La force, la résistance et la résilience des femmes et l’espoir des enfants» sont quelques-uns des aspects que le jury du Prix SIGNIS du Festival de La Havane a mis en évidence dans le film mexicain Los Lobos.

Semaine du 24/11

Jeudi 25 novembre à 20h30 et dimanche 28 novembre 17h30:

COMPARTIMENT N° 6

Grand Prix du Jury au festival de Cannes 2021

Drame, comédie de Juho Kuosmanen

Finlande, Russie,… , 2021, 1h47

Une jeune finlandaise prend un train à Moscou pour se rendre sur un site archéologique en mer arctique. Elle est contrainte de partager son compartiment avec un inconnu. Cette cohabitation et d’improbables rencontres vont peu à peu rapprocher ces deux êtres que tout oppose.

Le réalisateur : Après un 1er long-métrage en 2016, récompensé dans la catégorie Un certain regard, l’original film de boxe Olli Maki, le finlandais Juho Kuosmanen connaît une première sélection en compétition officielle à Cannes cette année . Compartiment n°6 est inspiré d’un roman finlandais du même titre de Rosa Liksom, récit de voyage en train à travers la Sibérie.

La critique :Compartiment n°6 est une célébration de la jeunesse, et une jolie subversion des clichés du film romantique. (Le Monde)

Vendredi 26 novembre 18h et lundi 29 novembre 20h30 :

DEBOUT LES FEMMES

Documentaire de François Ruffin et Gilles Perret

En présence de Gilles Perret

France; 2021; 1h25.

 » Mais qui m’a mis cette tête de con ?  » Ce n’est pas le grand amour entre le député «  En Marche ! » Bruno Bonnell et  » l’Insoumis » François Ruffin. Et pourtant… C’est parti pour le premier « road-movie parlementaire » à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…

Tout l’enjeu du documentaire a été de rendre à ces femmes leur côté extraordinaire alors que ce sont des personnes que l’on regarde comme étant des gens ordinaires (et qui se diraient sans doute elles-mêmes « sans histoire »). Gilles Perret poursuit : « Un mouvement du film, c’est leur accession à la parole. Au début, François la porte pour elles dans l’hémicycle, sans qu’on ne les voie, sans qu’on ne les entende. Lors de notre première rencontre, certaines cachent même leur visage. Mais au fil des séquences, elles s’imposent au premier plan.

Le Président Emmanuel Macron avait expliqué, au printemps 2020 : « Il faudra se rappeler que notre pays tient aujourd’hui tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». Les réalisateurs ajoutent : Franchement, qui pense un instant qu’elles sont moins utiles que les traders et les publicitaires ?

La Critique: Ces travailleuses témoignent d’une grande humanité,

malgré d’éprouvantes conditions de travail, tant dans le secteur public que privé. (le Monde diplomatique)Debout les femmes ! touche parce que des dizaines de travailleuses ont été intégrées toutes entières dans le parcours parlementaire (du début de la mission, jusqu’à leur proposition de loi, qui n’a pas été adoptée) et qu’elles ont été encouragées, avec sincérité, à porter filmiquement leur propre récit. Libération

Sans militantisme idéologique ni discours sociologique ou technocrate, évitant ainsi les sigles qui cloisonnent et rendent invisibles les métiers du lien, essentiels mais déconsidérés, Debout les femmes ! aborde la question sociale avec sincérité et humanisme.Les Fiches du Cinéma

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