Dans la suite de l’article de Dragan Brkic en date du 1er septembre, on notera l’alerte formulée par le syndicat Sud de l’hôpital Guillaume Régnier devant les conséquences de la suppression des lits d’hospitalisation.

Aux dires du syndicat, la fermeture de lits aurait entraîné une impossibilité d’accueillir les patients « dans des conditions de qualité et de dignité, malgré la mise en place régulière de 30 à 40 lits supplémentaires dans les unités existantes et l’occupation des lits des malades partis en permission le week-end ». « On ajoute un 3e lit dans des chambres qui en ont déjà deux, ou un 2nd dans les chambres individuelles… ». « Le comble a été atteint samedi et dimanche dernier (3 & 4 septembre). Devant le manque de places disponibles, trois patients nécessitant une hospitalisation ont été admis dans un service de malades très lourdement handicapés. » « Il s’agit d’une atteinte caractérisée à la dignité de ces patients qui ne peuvent qu’être très choqués de devoir côtoyer de telles pathologies. La très grande majorité du corps médical, de l’encadrement et des soignants considèrent que cette situation est intenable ».

Selon des informations émanant de la municipalité, il est fort probable que la direction du CHGR ne pourra pas vendre  le terrain de sport à des promoteurs immobiliers en raison de l’opposition que le préfet pourra émettre (caractère inondable du terrain). Il n’empêche que la tension est très forte en ce moment à l’hôpital, car le manque de places eu égard à la demande devient de plus en plus difficile à gérer pour le personnel.

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