Il va s’en dire que les 4 tableaux offerts par Alessandro Sartori pour présenter la première collection de prêt-à-porter du fameux chausseur Berluti étaient grandement attendus.

Pas moins de 40 mannequins pour présenter des pièces réussies, pour certaines sublimes. Le vestiaire est aussi complet que raffiné, la justesse de ton imparable, l’ensemble d’une parfaite cohérence. La modernité affichée est en adéquation avec ce l’offre de la maison en matière de chaussures et d’accessoires.

La tendance est à l’allure : une virilité qui se combine à une structure profonde non dénuée d’intériorité, voire d’un certain parfum spirituel. Côté couleur, on est naturellement dans le sobre, même si l’ensemble brille grâce à des gris réfléchissants et de noirs profonds (le noir patiné du blouson en cuir présenté fait figure de pièce maîtresse de la collection). Certes, certains pourront trouver l’ensemble quelque peu triste…

Quant aux matières, elles sont précieuses et superbement travaillées. Sous les parkas, vestes et blousons sont taillés dans des étoffes luxueuses où le cachemire côtoie l’alpaga et le mohair chauffe la soie. Un soin particulier est donné aux finitions : les doublures sont en cachemire.

Aucun excès non plus dans les formes (pas assez ?), les pantalons allongent la silhouette. Paul Smith n’est pas très loin.

Une belle entrée dans le monde du luxe. Un concurrent à la maison Hermès serait-il né ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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