Le mercredi, c’est spaghetti ? Non. Pas plus que potimarron, ce sont les carnets du Petit Piéton. Ils vont feront sourire, pleurer de rire, peut-être de joie, voire, qui sait, de honte. Les déambulations mirifiques d’un acteur du pavé rennais.

« Digital pouf » et parfois j’avoue, je suis tendance tendancieusement comme elle. (« Qui suis je ? »)

Il est coutume de tuer le cochon en Bretagne. On fait les saucisses rituelles pour les galettes, et les saucisses de tous les jours, pour manger avec des choux, de bonnes patates… ou pour faire passer le coup de cidre de chez mémé qui a tenté de vous tuer (parfois le cidre fait aller… où ?). Et bien maintenant, la coutume est : la « digital pouf ». Ca s’accorde au masculin comme au féminin ; pour preuve, j’avoue mes travers travestizo brésiliens des années 90 (pas perruque et robe de maman des tiroirs !). Taille basse, écouteurs sur les oreilles, coupe mode, et mouvements des hanches… oui ! J’ai pris des cours de salsa ! Mais aujourd’hui, ils/elles/on/nous… on se cache derrière la mode urbaine, la mouvance sexy métro sexuel des magazines (j’ai 10 kilos à perdre, une grossesse nerveuse virtuelle…de mon tamagotchi). Pareil pour nos enfants, enfin les vôtres ou ceux de vos voisins (je milite pour ma stérilité branlée et ébranlée à tout vents assumée, car naturelle), qui restent branchés , dans tous les sens du terme, et portent des looks rétros d’années 80 (resortis par des stylistes de 25 ans) avec une nonchalance rêveuse désabusée et qui mériterait des baffes et des coups de pieds aux coussins amortisseurs de surface assise. Et que je te traverse le feu au petit bonhomme rouge. Et que  je te twitte en facebookant quand je pleurs ris critique pète de travers… en écoutant le dernier album des Beatles (oui ! moi je le sais, c’est pas un nouveau groupe, mais ma digital pouf expliquait à sa cop que ce super nouveau groupe venait de sortir… un album). Mince, je critique et je vis sans twitter et fessesdebouc… Mais moi je ne parle pas en racontant à haute voix au « mobile phone » que mon mec me conseille d’aller voir le psy, que ma mère me demande de sortir les poubelles (suis pas poubellier) ou que la crise a fait passer mon argent de teen de 200 à 170 €… alors que le diet coke est à 2€50 en terrasse. Pourquoi les bibliothèques, les médiathèques ont fermé leurs portes suite à l’apocalypse ? Pourquoi la crise a réduit les budgets et transformer notre jeunesse en ch’tis de W9 ? Pourquoi ya pas « j’aime pas » sur facebook… ? Pourquoi les Chinois ne fabriquent pas plus de vrais sacs Longchamp ?

Et pourquoi les teens ne laissent plus le passage aux personnes âgées ? Pourquoi les teens ne disent plus merci au serveur ? Pourquoi les teens ne captent plus rien à rien ? Le monde moderne ! Bah oui, le laxisme du monde moderne que nous leur vendons et que nous leur inculquons. Bah oui je suis désolé, mais nous sommes la cause de l’apocalypse et nous sommes les laxatifs du non-savoir transmis, il faut savoir laisser couler… les années jeunesses.

 Freeganisme à Rennes, mais en plus chic, car payant

 Vous avez surement remarqué les jours de marché aux belles heures bobobohèmes des « petites gens » fouillant les détritus de la place des Lices. Je vous rassure : tous les jours que Dieu fait, des « gens » à Rennes fouillent les poubelles pour se nourrir – triste et rude constat. Ils sont tantôt jeunes, car encore étudiants, tantôt vieux, car inutiles ou sans emploi. On les voit, on les devine et on ne trouve pas le temps de se questionner… nos huitres et notre petit vin blanc risqueraient de chauffer et donc de nous gâcher l’après-midi shopping. Mais bon, çà c’est juste une petite intro, pour vous présenter mon sujet du moment : mes courses de produits « pourrrrites » comme disait la bonne Zezette, du « Père Noël est une ordure ». Et bien moi j’ai mon adresse et je vous conseille pour le fun de vous rendre compte par vos propres yeux que les contrôles sanitaires ne sont pas aussi nombreux que les asticots dans les marrons bios des Galeries Lafayette ! Oui Madame, oui Monsieur, si contrôle il y avait ce temple des produits périmés vendus à prix d’or ne serait plus là pour soigner votre intoxication alimentaire avec un « ti » goût de « oh bah ça faisait longtemps ». Ce n’est pas très KohLanta way of life de faire ses courses aux Galfiottes alors un peu d’aventure, apprenez à pimenter vos vies lorsque vous êtes loin de Dinard et de ses mouettes voleuses de gaufres. Et rendez-vous au Rennes Store, rue de l’Alma, l’ancien bar PMU ou des fortunes ont certainement dû se faire et surtout se défaire. Perso, en faisant confiance, j’ai réussi en une fois, 6 achats sur 7 avec dates dépassées, et au prix fort. Prochaine fois je me rendrai avec ma jolie tuture, un peu comme Oui Oui, au Nord de Rennes à l’Asia Market, là-bas au moins tout semble être bien suivi et à des prix à se rouler des nems sous les aisselles ! (Pratique hot de Thaïlande)

 

 

 

 

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