Cette exposition du Musée d’Orsay explore l’« aesthetic movement » qui, dans l’Angleterre de la seconde moitié du XIXe siècle, se donne pour vocation d’échapper à la laideur et au matérialisme de l’époque, par une nouvelle idéalisation de l’art et de la beauté. Peintres, poètes, décorateurs et créateurs définissent un art libéré des principes d’ordre et de la moralité victorienne, et non dénué de sensualité.
Des années 1860 à la dernière décennie décadente du règne de la reine Victoria, qui s’éteint en 1901, ce courant est étudié à partir des oeuvres emblématiques de Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones et William Morris, James McNeill Whistler, Oscar Wilde et Aubrey Beardsley. Tous sont réunis dans une même quête associant la création artistique à l’art de vivre et qui trouve des terrains d’expression féconds dans les domaines de la photographie, des arts décoratifs, du vêtement et de la littérature.

 

 

 

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