Rennes. Un premier cas de la variole du singe détecté au CHU de Pontchaillou

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Lundi soir, une femme a été diagnostiquée positive au virus Mpox clade 1b, aussi appelé la variole du singe, au CHU de Rennes en Bretagne. C’est le premier cas détecté en France.

Suite au premier cas de Mpox diagnostiqué chez une femme au CHU de Rennes lundi soir, « les mesures de gestion recommandées ont été mises en place », indique le communiqué officiel. La patiente infectée réside en Bretagne et, n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, elle a toutefois été en contact avec deux personnes de retour de cette région où, pour rappel, le virus circule activement depuis plusieurs mois. « Les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes contacts », précise le ministère de la Santé. 

Le Mpox, qui se caractérise par des lésions cutanées, des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires a été identifié pour la toute première fois en République Démocratique du Congo en 1970. Ce virus, qui s’est longtemps développé dans une dizaine de pays africains, s’est progressivement étendu à d’autres régions du monde à partir de 2022, notamment dans des pays développés où la maladie n’avait jamais circulé. Deux épidémies de Mpox sont actuellement observées : l’une, due au variant clade 1, sévit en Afrique centrale et touche principalement les enfants, tandis que l’autre, liée au nouveau variant clade 1b, affecte les adultes dans l’Est de la RDC et les pays voisins. Des cas similaires de Mpox de clade 1b ont été recensé depuis l’été 2024 en Suède, en Allemagne, au Royaume-Unis et en Belgique, et soulèvent de nouvelles inquiétudes quant à une éventuelle propagation de cette souche en Europe. Pourtant, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) assure : « Le risque d’infection par le clade de la variole du singe pour la population générale en France et en Europe reste faible ».

Le Mpox est une maladie qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains. L’Agence régionale de santé Bretagne rappelle que les personnes à haut risque d’exposition du virus sont :

  • Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires multiples et les personnes trans rapportant des partenaires multiples
  • Les travailleurs et travailleuses du sexe / les personnes en situation de prostitution
  • Les professionnels des lieux de consommation sexuelle
  • Les partenaires ou personnes partageant le même lieu de vie que celles à haut risque d’exposition susmentionnées.

Pour les voyageurs en provenance ou à destination d’Afrique centrale, il est recommandé d’appliquer les gestes barrières :

  • Se laver fréquemment les mains
  • Éviter les contacts avec des personnes infectées par le mpox ou présentant des éruptions cutanées pouvant évoquer le mpox, avec les objets potentiellement contaminés par ces personnes (les vêtements, le linge de maison ou la vaisselle), ainsi qu’avec les animaux et particulièrement les rongeurs.

Les coordonnées des centres de vaccination contre le virus Mpox sont disponibles sur www.sante.fr/mpox

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