Dans Google, le simple prénom « Mikhael » ressort en première page accompagné de « Paskalev ». Étonnant. Mais, une fois le vidéo du morceau I Spylancée, dans lequel le chanteur norvégien d’origine bulgare danse en slip sur son canapé, on comprend pourquoi ! Unidivers devait le rencontrer. C’est chose faite. Entretien avec un philosophe sonore, Mikhael Paskalev…

Si Mikhael Paskalev vit en Norvège, ses allers-retours à Liverpool sont nombreux, car c’est là que se trouve son entourage musical. Cette famille d’adoption, qu’il côtoie depuis 5 ans, est notamment composée de son producteur et ami Joe Willis, John Zelasko (qui a écrit pour lui) et de la pétillante jeune fille qui l’accompagne sur certains morceaux. Pour croiser Mikhael à Liverpool, c’est dans une école abandonnée qu’il faut se rendre. Un de ses amis s’est approprié les lieux et le bâtiment désaffecté s’avère être un espace idéal pour enregistrer ou simplement faire des parties de foot.

L’auteur-compositeur-interprète confie que son intérêt pour la musique est né là l’écoute de Unchained Melody des Righteous Brothers, Jealous Guy de John Lennon et Bright Eyes de Art Garfunkel. Il a commencé la guitare à l’âge de 11 ans, sans jamais penser en faire son métier ou sa « carrière », terme qu’il trouve d’ailleurs horrible. Il ne nous a pas caché sa première scène peu glorieuse mais drôle : sous l’emprise du stress, alors qu’il devait à 19 ans, alors qu’il allait interprété pour la première fois en public une chanson de son cru, il a oublié les paroles et en a inventé de nouvelles, sans se soucier du sens des mots qui sortaient au hasard. Malheureusement, il n’y a pas trace de cette performance sur Internet…

Mikhael PaskalevCelle à laquelle nous avons assisté était en tout pont une réussite. Le subtil équilibre entre les chœurs, la voix de Mikhael et de la chanteuse qui l’accompagne offre une pop fraîche aux mélodies franchement entêtantes. Aux morceaux entrainants tels que I spy et ses merveilleux « do da doo do doo de dei ya », ou le très énergique Jive Babe se mêlent des compositions plus émouvantes, comme le très beau Comme on (influencé par Edward Sharp). C’est sans hésitation qu’il faut (ré)écouter l’album What’s life without loosers, sorti en février 2013.

Et à la question de savoir s’il assume son titre fraichement consacré de philosophe par la presse et ses amis, celui qui revendique ouvertement la symétrie entre sa moustache et ses sourcils répond entre deux rires : « pour être honnête, assez souvent je ne pense à rien »…

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