Qu’est-ce qu’ont en commun Mario Dragui, nouveau directeur de la Banque centrale européenne, Lucas Papademos, nouveau Premier ministre grec et Mario Monti, nouveau Président du Conseil italien ? Tous trois, de près ou de loin, font partie en Europe de ce qu’on appelle aux États unis « le gouvernement Sachs ». Goldman Sachs est la toute puissante banque d’affaires américaine qui conditionnerait les marchés et influencerait les gouvernements mondiaux.
S’ajoute à ces noms l’allemand Paul Achleitner, conseiller du directeur général du Fonds européen de Stabilité financière, Klaus Regling. Le président de l’assureur allemande Allianz a oeuvré pendant treize ans pour Sachs. Côté français, Philippe de Vallerin épaule le directeur du Trésor Ramon Fernandez dans la préparation technique des sommets et des négociations européennes. De 1997 à 2003, on le retrouve à la tête de la division obligataire de la succursale parisienne de la banque américaine qu’il aurait quittée du fait d’un désaccord sur les orientations stratégiques.
À quelle réflexion cette convergence opérée par nos confrères d’Euronews invite-t-elle ? Que et comment penser aujourd’hui ? Et ce, sans tomber dans la théorie du complot qui devient omniprésente à tous les étages de la société et du monde à tel point qu’elle semble en devenir une pierre angulaire.

 

 

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Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il a créé en 2011 le magazine Unidivers dont il dirige la rédaction.

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