Sur une invitation de l’espace culturel Lucien-Prigent de Landivisiau, dans le cadre du festival Moi les Mots, l’univers poétique de la plasticienne Floriane Durey rencontre celui lumineux et onirique du plasticien-scénographe Vincent Gillois dans l’exposition La Moisson de nos langues. À découvrir jusqu’au 19 décembre 2021.

Dans le cadre du Festival Moi les Mots, du 17-21 novembre 2021, l’espace culturel Lucien-Prigent a fait appel à deux plasticien.ne.s. Les univers de Floriane Durey et Vincent Gillois, où se mêleront installations, poésie et scénographie lumineuse, se retrouvent dans l’exposition La moisson de nos langues, du 16 octobre au 19 décembre 2021.

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Modestes horizons, sept. 2020 © Julien Branco

« Notre horizon est devenu cartographie de brumes. Ranger tous nos brouillards dans nos poches ne suffira plus à nous retrouver », Floriane Durey


Photographe, auteure, Floriane Durey se définit comme plasticienne de mots, à la recherche sans cesse de nouvelles formes à la langue. Et plasticienne d’images, car en photographie, comme en écriture, elle ne crée pas le réel entendu, ni attendu. Elle réinvente des lignes. L’artiste crée des installations dans l’espace public où elle questionne les liens entre la nature, l’humain et l’urbain, la poésie du quotidien ou encore la mémoire. Elle cherche à réenchanter les espaces intimes et publics, d’une poésie du moindre interstice, les deux pieds dans ses pas, mais pas la langue dans sa poche. « Enracinée dans le vivant, j’observe ce qui vibre silencieusement ; je me perds ensuite volontairement dans une forme d’ailleurs, puis reviens, afin de révéler ce qu’on ne voit pas et qui est pourtant sous nos yeux. Je défends l’idée que tout est déjà là et qu’il est possible de donner indéfiniment un nouveau souffle à ce qui existe, notamment l’invisible, le délaissé par l’œil et l’abîmé. C’est ma façon de lutter contre la nostalgie et les ruines d’un monde en marche. Mon travail a une fonction de réparation du vivant », explique-t-elle.

En 2016 naît La Compagnie de Divagation poétique, qui mêle poésie et spectacle vivant. La même année, le festival des écritures, Vibrations poétiques, voit le jour à La Rochelle.

Vincent GILLOIS, alias Mister Bloom, est plasticien-scénographe et metteur en scène. Créateur d’univers poétiques, son principal médium est la lumière comme habitante fantomatique, support émotionnel et poétique à la dramaturgie. Ses installations plastiques, ses scénographies et ses spectacles plongent dans une beauté onirique et évanescente. Vincent s’intéresse à la relation entre l’œuvre et son environnement et à ce qui se joue entre le spectateur et l’interprète. Il travaille la collision de l’intime et de l’espace public. Il aime les espaces non scéniques, le travail in situ et la danse comme un théâtre d’images en mouvements.

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Installations lumineuses, La Rochelle, 2020 © Vincent Gillois

Après une formation universitaire en Arts Plastiques à Rennes, Vincent Gillois travaille au sein de la galerie universitaire d’art contemporain Art & Essai, où il rencontre de nombreux artistes. En parallèle, il produit des installations plastiques et photographiques et œuvre en tant que commissaire d’exposition en partenariat avec le FRAC Bretagne, la Criée ou l’École des beaux-arts de Rennes. Fin 2001, il co-fonde la compagnie Mastoc Production à la croisée des arts plastiques et du spectacle vivant. Il y cocrée 15 spectacles, installations immersives et installations spectacle qui mêlent danse, théâtre, chant, vidéo et objets plastiques lumineux.

Le plasticien collabore avec la Ville de la Rochelle, le CCN de la Rochelle, la Cie Théâtre du Voyage Intérieur et le Cabaret des sens (Paris), Vladimir Delva, la Cie La Flambeau (Cucuron), la Cie Comptoir des rêves (Nantes), la musicienne contemporaine Ingrid Obled (Toulouse) et les Cies 1 rien Extra Ordinaire, Mal Barré et Carabistouilles (La Rochelle).

Depuis 2018, la structure Mister Bloom porte ses propres projets, axés sur la mise en lumière créative in situ grâce à des installations lumineuses. Fin 2020, il signe 11 installations lumineuses réparties dans la ville de La Rochelle lors de « La Rochelle s’illumine »

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Installations lumineuses, La Rochelle, 2020 © Vincent Gillois

Avec Floriane Durey, ils ont été invités à investir l’espace culturel Lucien-Prigent pour imaginer une rencontre poétique, avec une mise en lumière des espaces extérieurs au moment de la fin du Festival Moi les Mots.

La moisson de nos langues, du 16 octobre au 19 décembre 2021, à l’espace culturel Lucien-Prigent, Landivisiau.

https://goo.gl/maps/HP45geHZrubCfnYk7

Informations pratiques

Exposition en entrée libre les lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 17h30.

L’accueil du public scolaire et des groupes est possible en dehors de ces créneaux, sur réservation auprès du service culturel.

Renseignements : Katell MANCEC au 02.98.68.67.63 ou 02.98.68.30.27 k.mancec@ville-landivisiau.fr

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