Le jeu Time’s Up! c’est au début des années 2000, lors du salon « Internationale Spieltage » de Essen, que Cédrick Caumont et Thomas Provoost, deux acteurs du monde ludique le découvre. A cette époque, le jeu est édité par R&R Games, une société américaine non implantée en Europe. Il est constitué de cartes mentionnant des personnalités connues des américains principalement. Qu’importe, les deux jeunes amis ne s’arrêtent pas à ça et décident de ramener un exemplaire à leurs amis en rentrant du salon…
De parties en parties, messieurs Caumont et Provoost s’aperçoivent de la qualité du jeu et de son universalité. Une idée géniale leur traverse l’esprit : en éditer une version francophone. Ni une, ni deux, les deux amis créent la société d’édition Repos Production. Et les voilà parti dans l’aventure : en 2005, une édition du jeu Time’s Up! voit pour la première fois le jour. Pour le plus grand bonheur des joueurs : un succès est né.

Toute l’originalité de ce jeu tient au fait que la première de ces manches sert de base aux deux suivantes. En effet, Time’s Up! n’est plus alors un simple jeu de culture générale, mais devient un jeu de mémoire : on cherche non à deviner une personnalité mais quelle personnalité notre partenaire tente de nous faire trouver parmi celles de la manche précédente. De ce principe on ne peut plus simple, découlent souvent des situations incompréhensibles pour le commun des mortels qui ne participe pas à la partie de Time’s Up! par l’usage de référentiels communs ou de mots clés issus de la première manche.

Disponible depuis 2010 dans une version familiale où l’on y fait deviner Animaux, Objets ou Métiers plutôt que Célébrités, Time’s Up! est désormais accessible au plus jeunes, pour lesquels le socle culturel des précédentes éditions n’était pas forcément approprié. Time’s Up! fait donc partie de ces jeux qui marchent à tous les coups, provoquent des éclats de rire quasi-systématiques et marquent vos soirées de souvenirs impérissables. On pourra bien lui reprocher d’être simpliste, un peu long, répétitif ou trop connu… La magie opère pourtant à chaque fois et c’est aussi à cela que l’on reconnaît la marque des grands jeux.
