Entre les mois de février et juillet 1858, dans la Grotte de Massabielle, la Vierge est apparue dix-huit fois à Bernadette Soubirous, petite fille misérable de Lourdes. Une véritable « révolution » mariale qui, au cœur du Second Empire, bousculera l’ordre établi par son message universel d’amour et de prière.

 Un film qui inspire des sentiments mêlés. Le propos spirituel parvient à une formulation assez charismatique. Le jeu remarquable de Katia Miran y contribue pour beaucoup. Malheureusement, la mise en scène manque d’épaisseur, tout comme la partie narrative. La plus grande faiblesse : réduire le propos à une contradiction (d’un classicisme sans grandeur) entre les deux instances interrogatives que sont l’Église et l’État plombe cette Bernadette.

En matière de réflexion spirituelle et religieuse, on trouve vraiment mieux – moins insipide et, surtout, bien plus vivant. On pense notamment aux deux films que Jean Delannoy a consacré à la sainte, Bernadette et La passion de Bernadette.

Réalisé par Jean Sagols avec Katia Miran, Michel Aumont,
Francis Huster, 30 novembre 2011, 1h 49min

 

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