The heart of the matter est le onzième album de Jane Monheit. Malgré cela, cette chanteuse reste peu connue. Pourtant, certains n’hésitent pas à comparer sur diva jazzy à… Ella Fitzgerald.

The heart of the matter s’apparente à un mélange de jazz et de soul, (avec quelques touches de Bossa Nova comme sur de précédents albums). La production parfaite et l’interprétation de Jane Monheit confèrent un accent moderne qui ne tombe pas dans le piège de l’album jazz composé seulement à destination des puristes.
Les morceaux chantés en brésilien sur des rythmes de bossa passent vraiment bien. Le titre « Depende de nos » est un régal de douceur et de subtilité. On pense à la chanteuse Noa tant l’album est ouvert musicalement. La ballade « Close », accompagnée d’instruments à cordes, est superbe, et « Night night stars » poursuit des instants de grâce.
La voix de Jane Monheit est fermement fragile. Elle vous fait partager sa sensibilité notamment sur la reprise de Buffy Sainte Marie, « Until it’s time for you », qui se veut à mi chemin entre jazz et classique ; avec là encore, des arrangements qui touchent au sublime.
La vraie surprise vient du morceau qui mélange deux titres des Beatles « Golden Slumbers » et « Winding road ». Le résultat est aussi magnifique que surprenant.
Alors adepte de jazz ou non, The heart of the matter de Jane Monheit s’adresse à aux mélomanes adeptes de belles mélodies.

Jane Monheit, Heart ot the matter, Emarcy / Pgd / Universal, avril 2013, 12£

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