2/4 étoilesA la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

D’un point de vue cinématographique, ce film est tout sauf un chef d’œuvre.

Les clichés se succèdent : le riche aime la musique classique, l’art contemporain, la sophistication ;  le pauvre banlieusard déteste ce que l’autre aime pour adorer l’opposé. Le côté démagogique est vraiment too much.

Le manque de rythme, bien que rare peut aussi être une source d’ennui. L’esprit SAV cher à Omar se révèle énervant, avec des moments très drôles cependant. Le dernier point négatif : cette histoire est aussi moralisatrice qu’une chanson de Grand Corps Malade…

Bon, il y a aussi du positif. On rigole pas mal. A la limite de l’hilarité parfois. La chose est vraiment agréable. En outre, les acteurs sont bons, surtout Cluzet qui comme d’habitude est dans le bon ton. L’écriture reste de  bonne qualité, cohérente, rapide, tendue et sans trop de fausses notes. La bonne tenue de la relation est aussi à souligner, car le sujet n’était tout de même pas facile à équilibrer. Sensibilité et pudeur sont bien distillés.

Bref, Intouchables est un film qui accuse de gros défauts mais qui parvient à bien se rattraper.

Ni intouchable, ni inoubliable, mais fréquentable…

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