Communiqué du Collectif pour la transparence d’Avicenne en date du 8 juillet 2011
à la  suite du Conseil municipal de Rennes du lundi 4 juillet

« Seules les personnes ne disposant plus de leurs facultés se voient soumises à une mise sous tutelle ou curatelle. » Telle est l’association C.C. Avicenne de Rennes. L’immaturité associative et l’inconséquence, voire pire, de l’équipe dirigeante, dévalorisent les responsables de cette organisation.
Au point, pour la Municipalité de Rennes, pourtant représentée dans celle-ci, de devoir l’assujettir à un régime sévère. La forme de Convention qui vient d’être décidée par le Conseil municipal le lundi 4 juillet 2011 est sensée tuteurer un bateau devenu incontrôlable.
Ses fuites semblaient ne préoccuper, pendant longtemps, que ceux qui s’inquiétaient du naufrage. Mme Chapdelaine vient de s’en surprendre. Et de commencer à écoper. Il devenait en effet urgent de reconnaître un « problème » qui serait sanctionnable électoralement. Ce n’est jamais très productif de voir des fonds publics si mal utilisés, en terme de gestion, d’image publique.
La promesse d’un nouvel élu de l’opposition dans le dispositif de contrôle et de suivi sera-t-il suffisant pour arrêter l’hémorragie ? Les deux représentantes de la Ville de Rennes n’ont, pour l’heure, pas montré d’esprit critique. Aveuglement ou complicité ? De fait, seule un de ces deux membres s’est investi dans le CC Avicenne. L’autre brille par son absence définitive.
La connivence Ville de Rennes/Bureau d’Avicenne n’est plus à démontrer. Mme Chapdelaine a fait preuve de beaucoup d’imprudences en se réfugiant derrière des présentations de comptes officiels, certes, mais opaques, invérifiables, qui méritent plus qu’un audit : une enquête.
Par ailleurs, Mme Chapdelaine outrepasse ses prérogatives d’élue en intimidant M. Amani, (ancien salarié en litige avec l’équipe dirigeante) afin que ce dernier cesse d’apporter son soutien au Comité transparence Avicenne et à Mme Cheikh-Boukal. C’est un comportement pour le moins surprenant et irrespectueux de la liberté de pensée des personnes. Chacun jugera de la méthode.
Prendre des dispositions pour l’avenir, c’est intéressant, salutaire. Tirer un trait sur les dérives passées sans les solder, c’est exclu. Le fisc s’y intéresse, la Préfecture aussi, idem la Cour des Comptes, (cette dernière ayant été sollicitée par un membre aujourd’hui exclu, et non par l’association comme l’affirme Mme Chapdelaine). Sans trop d’effort, il devrait être possible de mettre en évidence les manipulations…
Avicenne mérite mieux. Il était plus qu’urgent de se pencher sur le berceau du beau bébé d’Edmond Hervé. Sa croissance, laissée à des parents inconséquents, s’annonce plutôt mal. Mettre Avicenne sous contrôle est bien un aveu d’échec d’une équipe qui n’a plus aucun crédit, mais qui continue de tenir les commandes. Quel sens donner à cette confiance absurde ? Le Collectif a tout lieu de penser que le purgatoire dont bénéficie l’équipe actuelle ne peut perdurer. Il faut trancher. « On ne change pas une équipe qui gagne ». L’inverse : Si.

Le Collectif transparence Avicenne.

 

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Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il a créé en 2011 le magazine Unidivers dont il dirige la rédaction.

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