Comme l’avait prévu Unidivers la semaine dernière (voir l’article), François Hollande (PS) arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle devant Nicolas Sarkozy.

À Tulle où il a choisi d’être et de faire sa première déclaration, deux cents journalistes, triés sur le volet, ont sans doute un peu fait la gueule. « Merde, je me dois taper Tulle », devait on même entendre dans les rédactions, cette semaine. « Mais que va-t-il foutre là-bas… »

À Unidivers, on aime ce choix. On aime ce côté « plouc ». Comme dirait l’autre, un discours présidentiel dans un gymnase, cela a de la gueule… À la différence de Nicolas Sarkozy qui avait choisi la Mutualité, François Hollande était en province, loin des coteries parisiennes, loin du microcosme politique, journaliste et économique. C’était son choix.

C’était un choix peu bling-bling, un choix mittérandolien, un choix qui n’a même pas été commenté par nos journalistes. Avec l’émotion de Nicolas Sarkozy (voir notre article) et les 20 % de Marine Le Pen, c’était sans aucun doute l’événement marquant de cette soirée électorale. Pour une fois, un candidat pensait à la France d’en bas.

Étonnamment, on n’a rien retenu de ce qu’il a dit. De toutes les manières, il l’a déjà dit… Ah si peut-être, il a salué chaleureusement Jean-Luc Mélenchon, Éva Joly et les autres. Mais de cela, on s’en doutait. Il a aussi dit quelques mots à l’égard des jeunes et sur la crise. François Hollande était ravi, simplement, ravi. Il n’avait pas besoin d’en faire trop et Tulle lui convenait bien.

Jean-Christophe Collet

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