Les Shkolnik sont chercheurs de père en fils. Alors qu’Eliezer Shkolnik, professeur puriste et misanthrope a toujours joué de malchance, son fils Uriel est reconnu par ses pairs. Jusqu’au jour où le père reçoit un appel : l’académie a décidé de lui remettre le prix le plus prestigieux de sa discipline. Son désir de reconnaissance éclate au grand jour.

Footnote raconte le combat entre un père et un fils, tous deux d’honorables érudits talmudistes. Les différentes formes d’interaction humaine, forte ou faible, dans le cercle familial est montrée ici avec une belle acidité.

Si le concept qui oriente ce film est original, notamment avec une ouverture vers la vie spirituelle et une trame de fond  contemplative, l’ensemble pèche par une construction artistique, voire idéologique, qui en déroutera plus d’un. Qui plus est, l’ironie mordante tombe souvent à côté, la bande-son présente que peu d’intérêt, les effets stylistiques sont, au mieux, étranges, au pire, maladroits.

La partie sociologique n’est pas dénuée d’intérêt, mais elle ne suffit pas à sauver un film à la  construction trop fabriquée et à l’affichage peu sincère.

Bien que salué à Cannes et en compétition pour les Oscars, Footnote nous semble très surestimée, quand bien même la scène des chaises musicales serait une réussite.

Footnote (“Hearat Shulayim”), comédie grinçante réalisée par Joseph Cedar,
avec Lior Ashkenazi, Shlomo Bar Aba, Alisa Rosen, Alma Zak, Yuval Scharf,
Nevo Kimchi, Micah Lewensohn et Daniel Markovich, 1h45

Film Footnote
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