fashion weekfashion-week-louise-franglais-mode

fashion-week-louise-francais

fashion-week-franglais-anglais
Le franglais, mot-valise formé des mots « français » et « anglais », désigne l’utilisation d’une langue française fortement anglicisée, dans l’expression écrite ou orale. Plus concrètement, il s’agit d’un ensemble de mots anglais et des tournures syntaxiques calquées sur l’anglais, introduits dans la langue française. Il est fréquemment évoqué comme repoussoir par les tenants de la pureté de la langue française, contre l’invasion des anglicismes.

L’influence de l’anglais se faisant sentir dans d’autres langues, on trouve dans certaines d’entre elles des constructions similaires : les Allemands connaissent le denglisch, les hispanophones le spanglish, etc.

Le terme « franglais » aurait été créé par le grammairien Max Rat et aurait été utilisé pour la première fois dans un article de France-Soir paru en 19592. Son emploi s’est popularisé à la suite de la parution en 1964 de Parlez-vous franglais ? de René Étiemble. Depuis cette date, de nouveaux anglicismes sont apparus (un dictionnaire franglais-français en recense, en 1999, plus de 8 000, dont il donne des équivalents français), tandis que d’autres sont devenus inconnus ou surannés (fully fashioned, cameraman, up-to-date, cosy, etc.).

Certains anglicismes lexicaux se transforment en emprunts, d’autres voient leur usage disparaître. Ainsi tramway est d’usage courant (avec une éventuelle ébauche d’appropriation en tram), alors que software est passé de mode grâce à l’adoption du mot « logiciel » (adjectif et substantif).

On inclut dans le franglais l’emploi fréquent d’anglicismes autres que lexicaux, par exemple l’anglicisme sémantique, à savoir l’attribution à un mot français du sens de son homologue anglais. Ainsi, « contrôler », employé dans l’acception anglaise de « commander » (to control), est un anglicisme. « Contrôlé par ordinateur » tend à remplacer « commandé par ordinateur » du fait de l’influence de computer-controlled.

Article précédentLe graffeur WAR peint la vitrine de Lendroit Éditions (durant une nuit blanche)
Article suivantTurquie et AKP, zoom sur une politique turque conquérante
Michel Heffe
Michel Heffe : dessinateur, humour, satire, caustique, ironie…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici