Entretien avec Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France

Lamya Essemlali
Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France

Après des études en communication et en sciences de l’environnement, Lamya Essemlali rencontre en 2005 Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society. Cette rencontre la conduit à s’engager activement dans la protection des océans. Ensemble, ils fondent en 2006 Sea Shepherd France, dont elle devient présidente en 2008. ​

Fondée en 1977 par le capitaine Paul Watson, SEA SHEPHERD est l’ONG de défense des océans la plus combative au monde. Sea Shepherd travaille sur trois axes majeurs :

Dépasser la seule protestation et intervenir de manière active et non violente dans les cas d’atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins.

SEA SHEPHERD

Sous sa direction, Sea Shepherd France mène des actions contre la pêche illégale, le braconnage et la destruction des habitats marins. Elle participe également à la fondation de Rewild, une organisation visant à réhabiliter des animaux sauvages et à protéger leurs habitats naturels. 

Lamya Essemlali est également vice-présidente du parti antispéciste Révolution écologique pour le vivant (REV), fondé en 2018 par Aymeric Caron. En 2020, elle se présente aux élections municipales dans le 14ᵉ arrondissement de Paris, obtenant 3,5 % des voix. 

Sa pensée est centrée sur la préservation des écosystèmes marins et la lutte contre les activités humaines destructrices. Elle prône une approche antispéciste, refusant de placer l’homme au-dessus des autres espèces animales, et souligne l’urgence d’agir pour protéger la biodiversité marine.​ Lamya Essemlali est l’invitée de Faites-moi lire :

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France
Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il étudie les interactions entre conceptions spirituelles univoques du monde et pratiques idéologiques totalitaires. Conscient d’une crise dangereuse de la démocratie, il a créé en 2011 le magazine Unidivers, dont il dirige la rédaction, au profit de la nécessaire refondation d’un en-commun démocratique inclusif, solidaire et heureux.