Pour le Premier dimanche de Crab cake Corporatin, les DJs ont mixé à deux reprises les musiques que l’on peut entendre dans une fête clubbing et le danseur américain Rajaï Bimbo, entouré d’une quarantaine d’acolytes, a entraîné pendant plus d’une heure le public des Champs Libres dans un tourbillon de joyeuse folie. Joyeuse et contagieuse. Entretien avec un Renno-américain.

 

Crab Cake Corporation

Rajaï Bimbo est né à Birmingham en Alabama aux États-Unis. Arrivé en France il y a trois ans, il enseigne l’anglais avec pour maître-mot la transversalité. Il utilise le biais du théâtre et plus particulièrement celui de la comédie musicale. Son rêve d’enfance, pourtant, était de devenir danseur. C’est enfin fait. En pratique, ce rêve lui avait été interdit par une famille traditionnelle et très stricte qui considérait la profession de danseur comme méprisable. Rajaï Bimbo entreprit des études d’anthropologie dans une université de l’Indiana et conserva le théâtre et la danse comme loisirs. Mais le besoin de danser était trop fort, irrépressible. Il rejoint, il y a trois ans,  la compagnie de danse africaine contemporaine Le Son mat de Richard Anegbélé et a suivi également les cours de danse contemporaine de Pascale Chaussy à l’Université de Rennes II. Découvert par la Crab Cake Corporation il y a deux ans, il est aujourd’hui le chorégraphe de Dance Dance Dance pour le Premier Dimanche aux Champs Libres du 7 février .

ENTREZ DANS LA DANSE : 

Rajaï Bimbo emmène une quarantaine de danseurs pour Dance Dance Dance. De l’importance de danser dans l’espace public !

 

Crédits photos : Eva Autefault, Yolande Samblin et Thibault Boixière 

Voir également l’article de Thibault Boixière ici et notre article sur Luc Donnard ici.

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