Troisième album pour The Darkness après une courte séparation ! Le groupe revient avec un album de 11 titres (la version bonus en propose 15), mixés notamment par Bob Ezrin. Dans le droit fil d’un renouveau de la Hard et du Glam façon early 80’s, cet album séduira les aficionados comme un public plus jeune. Présentation par l’un d’eux…

The Darkness avait commencé sur les chapeaux de roue sa carrière en 2003 avec l’album Permission To Land. Un album qui remit le Hard au goût du jour, trustant les charts anglais pour une saison. Il faut dire qu’avec la voix de Justin Hawkins, les compos de son frangin Dan, il y avait du tout bon. La presse les a trop vite comparés à Queen ou Aerosmith pour que la gloire ne s’accompagne pas de quelques dérives. Déjà attiré par une carrière solo, Justin part en cure de désintoxication et quitte le groupe en 2006. Plus personne n’y croyait vraiment… jusqu’à l’annonce du retour de Justin en 2011 et les premières parties de Lady Gaga. Le morceau I Believe In A Thing Called Love a été écouté plus de dix millions de fois sur youtube.

Si l’album commence en douceur avec « Every’s inch of you », dès les premières notes de « Nothing’s gonna stop us », le groupe affirme avoir gagné en maturité et embarque l’auditeur dans son univers.
À la suite, « With a woman », rock’n’roll à souhait, est une vraie petite bombe.
Ça continue avec « Keep me hangin on ». Un vrai hit ! Un refrain bien trouvé, une rythmique qui claque, un break excellent avec le travail de la voix et la guitare, c’est très très bon.
Tout comme « Living each day blind » qui calme un peu le jeu. Mais ce titre bien dans l’esprit rock anglais avec un refrain qui monte en puissance.
« Everybody have a good time » reprend de plus belle. Un morceau bien hard 70’s dans le pur style du groupe !
« She just a girl, Eddie » est plutôt orienté pop/hard rock, superbe mélodie au prérefrain, au solo de gratte avec un bon break. Très fun !
« Forbidden love » continue un peu dans la même lignée, pop/glam rock. Il y a un superbe travail d’orchestration, Justin montant dans les aigus sur la fin du morceau : au top !
« Concrete » démarre avec une rythmique bien rock’n’roll. La voix haut perchée de Justin est présente dès les premières notes. Le groupe nous emmène sur un couplet et un refrain complètement délirants où les guitares agressives se mélangent à la voix démentielle de Justin Hawkins.
« Street Spirit » continue de plus belle avec un riff très heavy et un refrain impressionnant. Le chanteur apparait plus à l’aise quand même si sa voix reste dans les aigus.
« Love is not the answer » conclut l’album. Titre superbe en mi-tempo avec des breaks entre voix et instruments. Merveilleuse mélodie.

Malgré quelques bons morceaux dans les deux premiers albums, ce n’était pas une adhésion sans concession au groupe. En revanche, Hot Cakes sonne comme leur meilleure préparation. Qui donne envie de s’en resservir une part de suite. Bon appétit !

  • CD (20 août 2012)
  • Nombre de disques: 1
  • Format : CD
  • Label: Pias Recordings
  • 16€

N.B. : Achetez la version bonus si vous le pouvez, les versions acoustiques sont un régal…

Article précédentLe discours d’Hollande décrypté, Quand le changement est conservateur
Article suivantNouilles froides à Pyongyang > Non-voyage en folie collective

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici