Dans les hôpitaux et cliniques, les patients peuvent demander à être soignés par un médecin du même sexe. Toutefois, cette possibilité est conditionnée par le fait qu’elle ne nuise en aucun cas au fonctionnement du service ou à la qualité des soins.
À la suite de la circulaire N°DHOS/G/2005/57 du 2 février 2005 – laquelle énonçait le mode opératoire du principe de laïcité à l’hôpital – Claude Guéant vient d’ajouter un addendum.

Le ministère de l’Intérieur y rappelle que les cantines n’ont guère l’obligation de répondre aux demandes de repas confessionnels et que les personnels hospitaliers se doivent de respecter un principe de neutralité idéologique et religieuse en accord avec le modèle laïque français.

La circulaire relative aux cantines explique que « des demandes particulières, fondées sur des motifs religieux, ne peuvent justifier une adaptation du service public. » « Les collectivités locales disposent d’une grande liberté dans l’établissement des menus, et le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers, ni une obligation pour les collectivités ».

La circulaire consacrée à la laïcité à l’hôpital rappelle que les patients peuvent exercer « leur culte mais sans porter atteinte ni au fonctionnement du service, ni à la qualité des soins, ni aux règles d’hygiène, ni à la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proches ».

Télécharger les deux circulaires : Laïcite&cantine

Laïcite&hôpital

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Nicolas Roberti
Nicolas Roberti est passionné par toutes les formes d'expression culturelle. Docteur de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, il a créé en 2011 le magazine Unidivers dont il dirige la rédaction.

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