Avec ce retour du soleil, on se laisse aller et on laisse toutou, médor, divaguer dans le jardin ou même dans les petits chemins lors des promenades. C’est pourtant à ses risques et périls. Rappel de quelques précautions à prendre pour encore mieux aimer nos amis les bêtes.

Les risques pour la santé du chien commencent avec les insectes susceptibles de le piquer, surtout si ce dernier est d’un naturel curieux. Il y a aussi des insectes sournois : ils s’infiltrent dans son doux pelage soyeux,  lui transmettent des infections, voire des maladies graves pouvant entraîner la mort. Aussi, après toute promenade, un coup de brosse et un examen de son sous-poil sont souhaitables. Pour nos chiens d’eau préférés (Labrador, Golden Retriever), la douche est bienvenue après une balade en rivière ou en mer où il n’en aura fait qu’à sa gueule.

Ces précautions, vous les connaissiez, n’est-ce pas ? L’autre risque est le dognapping ou enlèvement de chien. Qu’il reste dans votre jardin ou qu’il soit attaché à l’entrée de la boulangerie pendant que vous faites la queue, le risque et grand. Ne croyez pas que cela concerne uniquement les races de type Pitbul, Rotweiler et autres chiens utilisés pour des combats clandestins. Ô que non ! le trafic de chien est en recrudescence pour différents « besoins ». De nombreuses formes d’utilisation clandestine ou non existent, au pire comme punching-ball pour se passer les nerfs, voire comme objet de torture. Plus le chien est malléable et de taille moyenne (pour tenir dans une petite cage), mieux c’est.

Le premier d’entre eux est la revente comme chien de laboratoire. De telles entreprises ont quasi pignon sur rue à Ganat ou Mézilles pour fournir les laboratoires qui testent des produits d’entretien ou des produits cosmétiques.

Un autre trafic concerne la fourrure. Ne croyez pas que tous les petits cols et bouts de manche en fourrure sont des faux. Il s’agit très souvent de chiens ou chats dont les élevages se situent dans les pays de l’Est et passent à travers les mailles des contrôles ou profitent des vides juridiques et du manque de moyens des douanes européennes. Votre compagnon perdu ou ses congénères sont peut-être déjà dans votre dressing…

Et pour en retrouver un autre, vous pensiez sans doute recourir à une animalerie ou une petite annonce. Attention : tous ces professionnels ne sont pas aussi scrupuleux que leur enseigne le fait croire – les faux documents sont légion. En pratique, les chiens enlevés servent également de reproducteurs dans des élevages clandestins aux conditions d’hygiènes déplorables. Avec tous les malheureux animaux abandonnés chaque été, mieux vaut aller dans une association de protection animale près de chez vous. Elles ne manquent pas, hélas.

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Didier Acker
didier.ackermann {@] unidivers .fr

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