La Haute autorité de santé (HAS) devait se prononcer sur une pomme de discorde aux enjeux colossaux : les bonnes pratiques à développer pour répondre à l’autisme. Hélas, son rapport peine à convaincre tant il emprunte une voie du milieu visant à ne s’opposer à aucun camp.

Conclusion de la HAS : la psychanalyse est à inscrire dans une catégorie « non consensuelle ». Quelle avancée ! Cela fait depuis longtemps (toujours ?) que l’approche analytique ne rencontre pas un soutien total. Bref, à ménager la chèvre et le chou, le risque est qu’aucune lecteur ne s’y retrouve : alors arrêt de mort de la psychanalyse ou suggestion d’une nécessaire évolution ?

En pratique, deux écoles s’affrontent : les sectateurs de Freud et Lacan, d’un côté ; de l’autre, les tenants d’autres formes d’approche, mais qui ont en commun un rejet massif de la psychanalyse considérée par certains comme une vaste escroquerie en vogue depuis plusieurs décennies.

Dans cette veine, nombre d’associations de parents d’autistes souhaitent de conserve avec le député Fasquelle l’interdiction pure et simple de l’approche analytique de cette pathologie. Qui plus est, l’interdiction au mois de décembre 2011 du film  Le mur de la réalisatrice Sophie Robert ainsi que le lancement hier d’une campagne contre le packing exacerbe les passions.

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