L’œuvre post-mortem d’Aurélie Nemour Alignement du XXIe siècle (« soixante-douze colonnes de granit gris clair, hautes de 4,50 mètres et placées à intervalles réguliers ») est retenue en 2005 par la Ville de Rennes qui investit 1,6 million d’euros (avec l’aide de l’Etat, du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et plusieurs mécènes privés). Installée en bordure du parc de Beauregard, près du FRAC Bretagne, cette œuvre monumentale aux références archaïques est une des commandes publiques les plus importantes des quarante dernières années. Elle est aujourd’hui appréciée et utilisée de différentes manières, notamment par les habitants du quartier Beauregard et leurs animaux de compagnie.

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Aurélie Nemours, née Marcelle Baron (Paris, 29 octobre 1910 – Paris, 27 janvier 2005) est une artiste et peintre française. Aurélie Nemours s’inscrit en 1921 à l’école du Louvre pour étudier les arts égyptien et byzantin. Elle choisit de s’inscrire, en 1941, à l’académie d’André Lhote. Parallèlement, elle travaille le modèle vivant chez elle et découvre dans le corps le rythme qui la pousse à peindre. Dès 1945, elle commence à écrire de la poésie. En 1946, elle expose pour la première fois au Salon d’art sacré (elle y expose jusqu’en 1979) et se passionne pour le vitrail. Elle fréquente l’atelier de Fernand Léger entre 1948 et 1951 et en 1957 elle adhère au groupe « ESPACE » créé par André Bloc. Au cours des années 60/70 le carré devient le format essentiel de son œuvre et, en 1976-1977, elle crée Sériels, Rythme du millimètre et Point pluriel dans lesquels elle se livre à une exploration de la vibration du noir et blanc avant d’investir d’autres couleurs à la fin des années 80. Ainsi en 1989 Aurélie Nemours présente près de Stuttgart le Long chemin, une série de 64 toiles carrées monochromes, rouges, bleues, jaunes, blanches et noires alignées sur plus de 50 mètres. En 1998, elle conçoit les vitraux du Prieuré Notre-Dame de Salagon, à Mane (Alpes-de-Haute-Provence).

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Michel Heffe
Michel Heffe : dessinateur, humour, satire, caustique, ironie…

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