L’art de la rue égrène ses œuvres dans les rues devenues galerie à ciel ouvert. Peinture d’espoir pour assouvir le désespoir d’artistes en mal de reconnaissance.

La ville de Rennes cache la misère des palissades des chantiers de construction par des graffs. Ici où là, les graffeurs s’en donnent à cœur joie place Saint-Michel et même sur les transformateurs, mettant de la couleur au gris urbain. Au hasard de ses pérégrinations, Unidivers se fait un point d’honneur à publier le travail de ses artistes souvent anonymes avec un penchant pour ceux qui réalisent leurs œuvres sans commande publique.

Place Hoche, à deux pas de l’entrée de la galerie commerciale de la Visitation, l’un d’entre eux a peint un coloré portrait d’un inconnu. Il y a un-je-ne-sais-quoi de voyou attendrissant chez ce jeune homme. On l’imagine musicien jazzman…fréquentant le Dejazey, rue de Saint-Malo ou encore le café des Bricoles, quai Saint-Cyr. Ephémère art de la rue qui trouve son essence dans le regard des passants ou au mieux d’un journaliste du centre-ville.

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