En concert aux Trans, Sallie Ford and The sound outside plaira aux fans de pop acidulé et de rock perché. Venant tout droit de Portland, la jeune femme a un faux air de Janis Joplin. Là s’arrête sans doute la comparaison. Elle descendrait plutôt de Little Eva et de Ruth Brown, trempées dans la discographie des Beatles.

 

Accompagnée par trois musiciens aux looks juvéniles et binocleux, Sallie a la bouche d’une pin-up et la voix gospel. Rien de tel pour créer un univers à la mode sixties ou seventies. Sallie Ford, c’est la pop l’air de rien, le rock énergique et la culture de l’insolite musical. On est même parfois dans la musique be-bop.

Avec leur dernier album, Dirty radio, la nostalgie des belles années n’est jamais loin, mais elle est totalement assumée. Elle au service d’une musique efficace et de l’Amérique des reds necks aux couleurs de Nova FM. Bienvenue à OK Chorale teintée de guitares (Jeffrey Munger), de basse et de contrebasse (Tyler Tornfelt et Ford Tennis).

Sallie Ford pourrait créer la surprise aux Trans, emportant le cœur des rockers et la raison des amateurs de pop. Il y a un je-ne-sais-quoi de ludique dans cette formation américaine. On aime sa rythmique, son ambiance so « cool » et ses envolées lyriques à la manière d’une chanteuse oubliée, Carmel. Elle est en concert le 2 décembre, aux Trans, avec ses trois compères.

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